A la rencontre de maître Solman

[La Fraipe]

La Fraipe attendit patiemment que le droïde transmette son identification au centre de contrôle gaien. Enfin, la console se mit à vrombir et un message apparut sur l'écran, le droïde se tourna vers elle :
"Vous pouvez entrer dans la cité, Maître Solman vous attend dans son palais. Cependant, il vous invite à profiter de la ville avant de le rejoindre car il doit traiter de plusieurs affaires et ne pourra vous recevoir que dans la soirée."
"Merci".
La lourde porte s'ouvrit et La Fraipe se retrouva devant l'étendue de la ville, une route pavée l'invitant à la découvrir.

La cité gaienne grouillait de vie, les rues étaient bondées de monde et moultes échoppes offrant des produits aussi beaux que variés les bordaient.
Elle avança ravie dans ce tumulte jovial et organisé, essayant de ne pas perdre une miette de la splendeur gaienne s'offrant à elle.
Tout à coup, alors qu'elle admirait des minuscules vases de jade scintillant au soleil, un homme quelque peu bourru et certainement alcoolisé la bouscula. Elle tressaillit et leva un oeil sévère vers lui, elle allait lui dire de faire attention quand elle cru reconnaître le sieur Shadowbown :
"Quelle surprise, je ne pensais vous trouver que dans les tavernes!" s'exclama-t-elle.
"Et moi je pensais que vous étiez enfermée dans vos bureaux de la rédaction."lui répondit-il semi interrogateur.
Elle rougit imperceptiblement et répondit doucement :
"Heu c'est à dire, enfin, je viens rendre visite à Maître Solman, nous avons quelque peu échangé ses derniers temps mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le rencontrer. Il m'envoie régulièrement quelques lots de cawètes mais là je viens m'entretenir avec lui d'une question plus importante."
"Profitez bien de notre belle cité Madame." Et il repartit en titubant.

Elle poursuivit vers la grande bibliothèque. Elle ne put s'empêcher de rester le souffle coupé devant la beauté du bâtiment. Les gaiens étaient de très bons bâtisseurs et l'harmonie de la cité le démontrait. Mais la grande bibliothèque dépassait tout, elle comprenait mieux pourquoi de nombreux peuples avaient tenté de s'emparer des terres gaiennes et par là même des secrets et de ses trésors. Elle restait figée, se délectant des hautes colonnes de granite rose et des sublimes marches de marbre blanc qui permettaient d'y accéder. Elle aperçut au loin une très gracieuse silhouette qui montait rapidement les marches et se demanda s'il ne s'agissait pas de la fameuse historienne.

Elle détourna enfin le regard, et fut intriguée par le parc qui se trouvait un peu plus loin, elle décida de s'y rendre avant de ne rejoindre le palais.
Il s'étendait à perte de vue, tel un poumon de verdure, des fleurs de toutes sorte tapissaient l'herbe et de nombreux animaux se promenaient librement. Elle reconnut un Elipis avec ses trois cornes, un casot si attendrissant avec ses yeux ronds et son épaisse fourure. Elle fut surprise d'y voir des triops et des caizs qui sont pourtant recensés comme dangeureux mais qui là semblaient doux comme des agneaux. Des oiseaux multicolores volaient au-dessus d'elle et formaient un arc-en-ciel mouvant tout à fait extraordinaire. Elle stoppa soudain, surprise : un murias! Ca alors, je pensais être la seule à en posséder encore quelques spécimens. Il est vraiment en pleine forme. Elle sourit devant autant de beauté et arriva enfin devant le fleuve qui traversait la cité et les jardins.
Il était calme mais les quelques rapides en sont lit montraient qu'il pouvait être impétueux. L'eau cristaline reflétait la douceur des arbres dont elle arrondissait à merveille les courbes parfaites.
Une légère brise se leva, La Fraipe s'était accoudée au pont et ne se lassait pas de ce spectacle. Quand le fleuve prit une teinte orangée à violette, elle se redressa soudain : que le temps passe vite!
Quelque peu désorientée, elle s'approcha d'un passant à l'air grave pour lui demander le chemin le plus court jusqu'au palais :
"Il faut que vous sortiez des jardins par l'ouest, le palais se trouve juste derrière l'ambassade."
"Merci beaucoup."
Son pas s'accéléra, elle allait finir par ne pas arriver avant la tombée de la nuit...
En effet, des bulles phosphorescentes montaient dans les rues gaiennes pour les éclairer, alors que dans le ciel les premières étoiles apparaissaient ainsi qu'un croissant de lune qui se dessinait sur la voute céleste.
Enfin l'ambassade, elle poursuivit sur la gauche et se retrouva devant le palais. Tout à coup la panique s'empara d'elle: ce palais est si imposant! Elle se sentit minuscule, une foule de question se bousculaient dans son esprit : et si j'étais trop en retard, et si je le dérangeais et si, et si...
Après deux minutes de réflexion, figée au bas des marches de cristal gris du palais, elle se décida à avancer. Un bruit sourd monte, angoissant, elle se retourne rien, elle scrute le ciel, rien : mon coeur, c'est mon coeur qui s'emballe à ce point. C'est incroyable, je ne vais pas défaillir quand même, je me croyais un peu plus téméraire.
Elle commença alors à gravir les marches, derrière elle la ville s'embrasait de douces lumières nocturnes, alors que de magnifiques lanternes s'allumaient pour éclairer les marches à son passage. Un coup de vent souleva sa longue chevelure brune, alors qu'elle resserait les liens de sa cape émeraude pour s'empêcher de frissoner.

Le garde était nonchalamment posté à l'entrée et la regarda arriver sans sourciller :
"Madame La Fraipe? " questionna-t-il.
"Oui"
"Maître Solman m'a prévenu de votre arrivée, il était presque inquiet, il s'attendait à votre venue plus tôt."
"Oui, je me suis évadée quelques heures dans vos jardins et j'avoue ne pas m'être beaucoup pressée."
"Je comprends, beaucoup de nos visiteurs s'attardent sur nos trésors."
Un robot doré s'approcha d'eux.
"Voici votre guide, bon séjour chez nous."
"Merci."
Elle suivit alors le droïde dans l'entrée de la demeure et admira la finesse des dallages qui agrémentaient le sol de l'immense hall. Devant elle, se dressait un magnifique escalier de quartz vert et le hall circulaire était troué de plusieurs fenêtres, ce qui permettait de voir la ville à plusieurs lieu de distance. Au dessus d'eux, une dôme de verre permettait une vue imprenable sur le ciel. Au centre du hall, un minuscule jardins de plantes rares et colorées aurait ravi l'oeil du plus simple novice en la matière.
Le droïde était déjà en haut de l'escalier alors qu'elle avait stoppé sa progression sans s'en rendre compte.
Elle le rattappa rapidement et le suivit dans un couloir où régnait une lumière diffuse orangée. Elle avançait lentement tout en profitant des peintures accrochées au mur.
Un homme sortit en claquant une porte alors qu'une voix s'élevait de l'autre côté :
"Je ne tolère pas de retard dans les livraisons de cawètes, en plus le stock de pastis est à sec, débrouillez pour réparer vos erreurs!"
L'homme encapuchonné filait à l'opposé de La Fraipe. Celle-ci souriat : on dirait que Maître Solman n'est pas content.
Le droïde stoppa devant la porte qui venait de claquer :
"C'est ici Madame." Et il repartit promptement.
Elle resta quelques instants devant la porte sombre puis frappa :
"Entrez!"
Elle ouvrit la porte et se retrouva dans un vaste bureau sombre et bien agencé, dans lequel trônait une immense bibliothèque emplit de livres.
maître solman était assis souriant :
"J'ai bien cru que vous ne viendriez plus...."
Elle rougit :
"Je me suis attardée dans vos jardins."
Et le silence se fit alors qu'ils se dévisageaient.
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La Fraipe
Et lentement l'Humanité s'est tue, l'Humanité s'est tuée

Merci @Shamanix

[Solman]

Superbe travail narratif et descriptif. Je n'ai jamais connu la capitale Gaienne si belle, si envoûtante, si appaisante... Je pense que mes amis seront d'accord pour dire qu'elle reflète à merveille l'image de l'alliance.

Et plus je te lis plus je me rend compte que tu as un don extraordinaire pour l'écriture, c'est une vrai délectation à te lire

grand merci encore une fois ^^

Edit : Il semblerait que je doive continuer l'histoire, il va falloir que je m'y attèle
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[Naoned Mercator]

Chapeau c'est une excellente description qui mêle habilement suspense et humour ^^
Je le dis et le répète, tu es gaienne dans l'âme looooool

Magnifique La Fraipe
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[Nnevlon]

Hélas "que" dans l'âme... Superbes descriptions, chapeau bas!
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[tx3a]

très beau RP, vraiment

dites je peux rajouter un petit texte ?
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[La Fraipe]

[tx3a]

En ce beau jour de mars, tx3a vit sur son digi agenda que c'était son tour de commander le centre de sécurité de la capitale Gaia.
Vaste boulot, se dit-il, vu la tranquilité de notre site.
Sans plus attendre, il prit son terminal informatique qu'il rangea dans un sac et qu'il mit sur son épaule, dans un autre sac, il mit son journal et son sac de cawètes ainsi qu'une bonne bouteille de pastis.
Il sortit de sa demeure et fit un tour dans les rues avant de rejoindre le centre de contrôle. Le fond de l'air était frais mais le soleil brillait, les rues pavées de marbre blanc était très animées. les Gaiens s'affairaient à leurs taches quotidiennes. Tout en merchant dans les rues, tx3a croisa le seigneur shadow:
_salut tx, comment vas ?
_bien et toi shadow, je file au centre de contrôle prendre ma garde
_vaste tâche, au fait, je viens de croiser la Fraipe il y a quelques instants, il semblerait qu'elle aille faire une visite à notre ministre du commerce.
_quelle chance a-t-il celui là, bon je file je suis en retard.

tx3a quitta le sieur shadow et s'approcha du complexe de sécurité et de commandement de la capitale. Il descendit au dernier sous sol, veritable cerveau du peuple Gaia. Il approcha son oeil d'un scanner, une voie féminine se fit entendre:

reconnaissance visuelle en cours
tx3a, seigneur de Gaia
Accès autorisé.

tx3a rentre dans le centre et prit place dans son bureau qui lui était réservé. il posa son terminal informatique qu'il connecta au réseau Gaia:

USER: tx3a
PASS: ********

COMMAND: accès autorisé.

il sortit sa bouteille de pastis et commenca à l'ouvrir et disposa une assiette remplie de cawètes sur son bureau.

_bon, voyons voir les nouvelles.

Il connecta son ordinateur sur le réseau, il put les divers rapports envoyés de tous les recoins de l'univers par les seigneurs de Gaia. Les dernières recommandations concernant le taux d'échange de la cawètes édictées par le ministre du commerce solman, les rapports du seigneur shadow sur le stock de boissons dans toutes les tavernes de la capitale, ainsi que les rapports sur les éventuels intrus qui oseraient violer la plénitude qui régnait sur la capitale Gaia.

Ayant accomplis les tâches ménagères, tx3a fit défiler les images des différentes caméras du royaume au cas où un intru voudrait s'attaquer à nos ressources si précieuses. Sur son écran de contrôle, tx3a vit apparaître une jeune femme emmitouflée dans une grande cape à la chevelure brune. Tiens se dit il, cela doit être la Fraipe qui rend visite à notre ministre du commerce. Voyons voir cela ^^

tx3a envoya un droïde sonde fureté dans le bureau du sieur Solman comme l'autorisait la directive R-786-54-1 promulguée par le sage des sages. le Droïde s'approcha du bureau du sieur solman..
Juste avant de pénétrer dans le bureau, le droïde vira littérallement et partit dans le couloir.
_tiens se dit tx3a c'est étrange, pourquoi ce droide a t il fait demi tour.
il passa la caméra fixée au sommet du droide sur l'écran principale du centre de controle. Il vit défiler les rues de Gaia, magazins, centre de recherche. Puis le droide s'arreta devant l'entrée du centre de controle puis juste derrière la porte du centre de sécurité là où se trouvait tx3a.

celui ci pivota sur son bureau, une voix féminie se fit entendre:

Historienne de Gaia
autoriser accès ?

sans plus tarder, tx3a éteignit les moniteurs de contrôle, au diable le bureau de solman.
il écrivit sur sa console de commande:

USER: Historienne de Gaia
COMMAND: accès temporaire autorisé...



A suivre
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[Solman]

Comme à son accoutumé, la journée avait été rude. La compilation des archives absourates exténuait Solman, nostalgique du temps où il pouvait se délecter des journées ensoleillées de la capitale. Il ne remerciera jamais assez le seigneur Litost de l'aide précieuse de ses historiennes sans lesquelles il ne verrait sans doute jamais la fin de ce travail titanesque. Pourtant rien ne l'écarte de cette lassitude grandissante qui le mine chaque jour plus en plus. Les retrouvailles ennivrées avec les autres seigneurs de l'alliance dans l'ambiance tamisée de la taverne ne suffisent plus à Solman pour lui faire retrouver sa bonhommie.
Ses seuls rayons de soleil sont les communications qu'il entretient depuis peu avec la grande ordonatrice des Show7, la belle calamité fraipée. L'annonce de sa venue en terre gaienne le remplit d'une joie immense qui surpris son entourage en cette belle journée.

Réhaussant une enième fois son colancor, Solman s'assit nerveusement sur son siège ergodynamique, inquiet du retard prolongé de La Fraipe. Son arrivée illumina son visage, légèrement surpris par la timidé dégagée par la silhouette de son invitée.Les regards se croisent, les sourires se répondent, la magie opère. Rarement telle grace n'avait marqué Solman de la sorte.
Après s'être enquit des ballades au coeur de la capitale qui avaient fait perdre toute notion de temps à La Fraipe, Solman décida de l'amener dans un patio aux couleurs nacrées afin de profiter à ses côtés du coucher du second Soleil de Gaia. Allongés sur deux magnifiques triclinias, ils attendirent en silence l'arrivée du droïde qui leur servit deux martinis frappés selon les us et coutumes Show7. Puis il déposa une coupe des meilleures cawètes de Gaia sur un magnifique guéridon argenté.

"Depuis le temps que je vous vante les plaisirs des cawètes de l'alliance, je suis fort aise de pouvoir enfin vous en faire profiter. Demandez et je vous ferais découvrir les plus grands trésors Gaiens. Le parc où vous avez flané, émerveillée par cette grande diversité de faune et de flore, n'est qu'une merveille parmi d'autres. Ce week-end sera votre, et j'espère bien vous convaincre des bienfaits de Gaia et de la grande richesse d'un peuple qui vit en harmonie avec sa Terre"

La Fraipe esquissa un sourire en remerciement et bu une gorgée de martini avec délicatesse. Solman dirigea son regard gêné vers l'horizon bigaré, jurant intérieurement contre les banalités qu'il venait de lancer.
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[La Fraipe]

La fine silouhette brune, lui était apparu bien fatiguée malgrè le pétillement qu'elle décela dans ses yeux à son arrivée. Solman semblait las, les nuits gaiennes devaient l'épuiser à moins que ce ne soit son travail aux archives Absourates.

Il la conduisit dans un superbe patio et elle profita ainsi d'un second couché de soleil accompagné de ce qu'elle adorait le plus un martini fraipé et des cawètes gaiennes (pour ne pas dire Solmaniennes).
Il lui proposait de découvrir beaucoup des trésors gaiens, mais elle n'était pas certaine que la requête pour laquelle elle avait accompli ce voyage soit acceptée tant elle était délicate.
Elle décida que le moment n'était pas oppurtun pour en parler et qu'elle aviserait le lendemain (bien qu'il ne faille jamais rien repporter...).
Elle se décida tout de même à tenter une esquive d'approche :
"Mon ami, je souhaiterais..." mais sa phrase mourut sur ses lèvres, alors que Tx3a faisait une entrée trucculente dans le patio :
"Ha je vous y prends! Vous ne pensiez quand même pas passez la soirée seul avec la Fraipe, cher Solman !"dit-il en arborant un sourire plus que malicieux.
"Bien sur que non!" répondit-il en essayant de prendre un ton offusqué.
La Fraipe soupira : mince raté!
"Nous vous attendons pour le dîner, sieur Litost aidé de Shadowbown nous a concocté quelques surprises!"
A contre coeur, les deux amis se levèrent pour suivre Tx3a, plus boute-en-train que jamais.

Ils suivirent une allée bordée de superbes Salidés en fleur et pénétrèrent dans le palais par la porte Est, réservée aux gaiens.
Cette partie du palais était beaucoup plus garnie que l'aile officielle. Des statuts d'ébène représentaient les nobles seigneurs des lignées gaiennes, de superbes tentures colorées décrivaient à merveille les avancées technologiques, des peintures plus que réalistes démontraient les richesses de la nature gaienne.
Une lumière blanche et suave rendait le tout accueillant et la Fraipe aurait pu passer des heures dans cette aile Est a admiré les trésors gaiens. Mais Tx3a les pressait, alors que manifestement, ils essayaient de rester un peu à l'arrière.
"Solman, c'est magnifique! Vos forêts sont vraiment dépeintes avec un soin extrême, j'espère avoir l'occasion d'aller me promener dans l'une d'elle. J'ai vu dans le parc des lamiveaux et je me demandais si comme en terre show, ils étaient apprivoisés."

Il semblait perdu dans ses pensées et alors qu'il allait esquisser une réponse, ils arrivèrent devant la salle de réception.
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La Fraipe
Et lentement l'Humanité s'est tue, l'Humanité s'est tuée

Merci @Shamanix

[Shadowbones]

[HRP] Aller, rajoutons un petit truc (on va se le le faire à la Sitcom TF1 ...)

Solman, ça veut dire quoi ça dans la banniere à Crocuzon ?

DANS MES BRAS SOLMAN


héhéhé


Réponse Solman : un petit délire d'un jour de dame Croc', on ne va pas chercher plus loin merci bien !!
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Idée n°1 : Faire bouillir Solman dans de l'huile d'olive Corse.
Idée n°3 : Le taper tout simplement jusqu'a ce qu'il abjure sa croyance en l'Olive Corse.

[Litost]

La silhouette souple se faufila furtivement derrière le centre de surveillance et accrocha solidement le lierre centenaire incrusté dans le mur de pierre sombre. Après l’avoir éprouvé par quelques bonnes secousses, l’intrus grimpa comme un singe jusqu’à une fenêtre laissée ouverte et y pénétra d’un mouvement félin, baigné de l’irréelle aura du coucher du troisième soleil de Gaïa. Des bruits de pas claquèrent sur le dallage du couloir, quand la pénombre aspira complètement le discret personnage.

Plus bas, au lointain, des rires éclatèrent soudain. Le trio arrivait à la salle de réception, et le seigneur Tx3a donna une franche accolade au tavernier Shadowbones, qui avait pour la soirée troqué son habituelle redingote écarlate pour un élégant costume de cuir sombre, soyeux comme le regard d’une maîtresse, avec ici et là quelques vifs effets argentés.

« Shadows, tu es magnifique ! », félicitait Tx3a les yeux malicieux et les joues gonflées.
« Fichtre ! », s’anima le commandeur Solman. « Je croyais que le prochain comité des tavernes bourrées n’était que le mois prochain », ajouta-t-il avec un grand sourire. La Fraipe restait silencieuse, un peu estomaquée de l’extravagante tenue du seigneur Shadows, mais se contenant admirablement.
« Ouais, ouais, ben fallait fêter ça, Namnetia nous a préparé une représentation historique, et Litost dit que c’est aussi rare que Shadow à jeun… m*** c’est moi Shadows », fit-il avec un grand éclat de rire. « Allez on n’attendait plus que vous, entrez donc les enfants ! ».

La Fraipe fronça les sourcils devant tant de légèreté, mais oublia bien vite la familiarité du dynamique tenancier en pénétrant dans la salle. Le souffle coupé, elle s’avança les yeux grand ouverts, contemplant firmament étoilé là où plafond aurait dû se voûter, marchant sur herbe tendre là où marbre aurait dû résonner, respirant saveurs d’arbres fruitiers là où senteurs de cuirs auraient dû insister, caressant eau fraîche et cascadante où évanescentes étoffes auraient du balancer, suivant des yeux bondissant caizs là où calme aurait dû régner…

Le commandeur Solman s’approcha respectueusement et glissa tendrement à son invitée : « Voilà ce que nous faisons vraiment de notre technologie… de l’utopie une réalité », et les joues de la dame s'empourprèrent sous son souffle léger. « Venez, rapprochons-nous de l’assemblée », invita-t-il en lui tendant la main.

Le terrible seigneur Foyus, de passage sur Gaia, avait prolongé son séjour et échangeait des mots animés avec le vaporeux capitaine Haddock, qui lorgnait discrètement sur les plats fumants préparés par les cuisines . Le sournois seigneur Nao tentait vaille que vaille de coiffer la jeune impératrice Nahash d’une capuche finement brodée, malgré la lourde épée que cette dernière arborait. Plus loin, le diplomatique V Nus et son sage compère Sandecker tentaient quelques ricochets sur le petit lac artificiel. La mystérieuse Bestiole, à l’écart, observait la salle avec une certaine sérénité.

Des notes de musique flottèrent soudain dans la salle, égrenées par une antique plithare à 8 cordes que pinçait délicatement l’impératrice Nnevlon; des petits tambours se mirent en marche comme venant de nulle part, et Namnetia, Historienne de la Caste des Historiennes, apparut en pleine lumière, vêtue d’une robe ample, déchirée et plissée de toute part.

« Célébration du soleil sur Sando » , annonça-t-elle d’une voix rauque. La lumière baissa, et elle s’élança dans une divine pirouette ; ses bras commencèrent une magie de courbes dans l’élégie de la musique qui s'animait subrepticement, sous les doigts féeriques de la gracile Nnevlon.

« Yahhhhhoooooo ! », fit une danseuse du ventre en atterrissant comme une grenouille auprès de la pulpeuse Namnetia.
« Dégage, Bonita », siffla cette dernière en sourdine.
« Naan j’veux danser moi aussi », grinça la machine ultime, avec un très joli sourire à l’assistance.
« Et la salle de contrôle, maroufle ? Qui s’en occupe, tas de ferraille », souffla la sculpturale Historienne en faisant quelques pas. « Et calque tes mouvements sur les miens en une ellipse inversée », murmura-t-elle rageusement.
« Relax poupée ! J’ai des hommes ! », rigola Bonita, qui mimait maintenant à la perfection les mouvements gracieux du corps souple de l’historienne.

La musique s'embrasa, et les cheveux de Namnetia s’enflammèrent soudain; les mouvements des mains s’accéléraient lorsque les flammèches se mouraient ; les deux danseuses glissaient sur l’herbe humide, tourbillonnaient de plus en plus vite, yeux de chaleur étincelant dans la nuit, coiffe claquant dans la brise légère, mains virevoltant dans un souffle divin, mouvement hypnotique étirant le temps, éternité de chaleur consolant les cœurs faibles, lumière de puissance riant aux éclats.

Un fracas soudain se fit entendre, lorsque la porte claqua avec violence. Le seigneur Khri, les paumes sur les genoux, respirait bruyamment. « On a un intrus », s’exclama-t-il soudain. « Quelqu’un a volé les cawètes de Solman! », se lamenta-t-il d’une voix brisée.
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I hear the silence preaching my blame.

[La Fraipe]

Elle prit la main que lui tendait Solman afin de le suivre aisément au mileu de la communauté gaienne ainsi assemblée. Ils trouvèrent place auprès d'un Cylidia dont le feuillage doré reflétait les douces lumières de la salle et semblait ainsi faire office de réverbère naturel.
Ils s'assirent sur un tapis de mousse épaisse, alors que les lumières commençaient à baisser La Fraipe s'arma de courage et commença :
"Solman"
"Oui" répondit-il en plantant ses yeux dans les siens.
Elle sentit tous ses moyens s'évanouir, mais poursuivit d'une voix qui se voulait la plus assurée possible :
"Je souhaiterai vous demander..." et sa phrase mourut, encore une fois, aux premières notes que les doigts graciles de Nnevlon firent naître sur son plithare. Elle tourna alors la tête pour admirer la scéne, les yeux agrandit par le tragico-comique du spectacle et par la volupté des danseuses.
Elle ne pouvait détacher ses yeux de ce ballet et fut étrangement surprise lorsqu'elle s'aperçut que tout cela l'avait singulièrement apaisée. Ce tableau féérique lui vidait l'esprit de tous ses maux : elle se sentait l'âme plus légère que jamais.

Soudain, un vent de panique gagna l'assemblée, une corde du plithare se brisa dans un grincement affreux, et elle sentit des dizaines de paires d'yeux fondre sur elle. Elle pâlit, elle était proche du malaise, mais elle vit Solman se levait en un bon et elle entendit ce cri :
"On a volé le stock de cawètes."
Elle se leva alors et fut prise dans un brouhaha incompréhensible avec cette phrase qui résonnait tel un tambour : "on a volé le stock de cawètes"
Tout venait de s'écrouler à l'instant même et sortant de la torpeur enivrante dans laquelle elle avait été plongée quelques secondes auparavant, elle réalisa : je n'ai pas fait ma requête à Solman.
Mais déjà tous s'affolaient autours d'eux et elle se sentait comme une spectatrice, ahurie.
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La Fraipe
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Merci @Shamanix

[Solman]

Le visage livide du Vénérable Khri avait interloqué l'assistance encore tout étourdi par le son ennivrant du plithare de la princesse Nnevlon. Pour que la bonhommie légendaire d'un des fondateurs de Gaia soit ainsi mis à mal, la nouvelle devait être terrible. Tout le monde retint son souffle en attendant que le couperet tombe, redoutant une attaque massive de la Death Guard après plusieurs décennies de joutes orales. Mais les mots qui glissèrent sur les lèvres tremblotantes du chancelier glacèrent d'effroi l'assemblée.
Les femmes s'évanouirent, les hommes restèrent pétrifiés, les chiens hurlèrent la mort, les chats continuaient à chasser la souris, Johner ronflait paisiblement sur son siège insensible au bruit environnant. Les réserves de cawètes, emblème de l'alliance, avaient été dérobées au sus de tous. C'étaient les fondations même de Gaia qui vacillaient, l'avenir même de l'utopia galactica.


Solman n'avait pas décroché du faciès décomposé de son ami. Comment une telle ignominie avait pu être commise malgré une sécurité renforcée. Il avait pourtant demandé la plus grande vigilance à Bonita qui... Le flot des pensées de Solman stoppa net. Il dirigea son regard vers la belle historienne Namnetia prostrée sur la scène. Caché derrière sa robe, le benet droïde observait terrifié l'étonnant spectacle qui suivait l'annonce de ce crime de lèse-cawètes. Incapable tas de ferrailles, bot mono-neuronal, stupide mangeur de boulons rouillés, le Ministre du Commerce Gaien fulminait à la vue de Bonita qui finira quoiqu'il arrive sa misérable vie comme récurre-chiotte du palais.
Solman ferma les yeux et inspira profondément pour vider son esprit et rejoindre le lac de Xui intérieur. Une fois son corps imprégné du silence inddique, il se tourna vers La Fraipe et la rassura d'un large sourire.

"Je vais devoir vous laisser pour traquer ce criminel avant qu'il ne quitte les terres de Gaia. Si la chance me sourit je serais de retour d'ici peu"

La Fraipe inclina légèrement la tête en signe d'acquiessement. Le temps de se remettre de cette vision idyllique, Solman se tourna vers son ami Naoned qui le comprit d'un simple regard. Solman s'éloigna rassuré de l'assemblée. D'un pas rapide, il se dirigea vers l'entrée du palais puis s'arrêta net au sommet des marches... du moins aurait-il voulu s'arrêter si Bonita n'avait pas eu l'excellente idée de lustrer les sols carrelés de l'imposant bâtiment. Solman finit sa course fers en l'air au pied du rutilant escalier. Grogui, il se releva péniblement pestant contre ce stupide robot. Mais l'heure n'était pas aux jérémiades et il lança un long sifflement.
Les gardes postés à l'entrée du palais se dévisagère, conscients qu'ils allaient assister à une scène pas banale. Au même moment une lueur dorée déchira le magnifique ciel étoilé gaien. Un nuage jaune et scintillant s'approchait à vitesse grand V de Solman qui d'un bond leste prit pied sur cet étonnant véhicule.

C'était bel et bien le légendaire nuage magique de l'ordre absourate qui s'éloignait des yeux ahuris des deux gardes... même les chats avaient mis en suspens leur chasse pour admirer ce spectacle unique.
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[La Fraipe]

Solman posa un regard bienveillant sur La Fraipe et sortit.
Chacun partit dans diverses directions et la salle se vida. La Fraipe se sentait tout à fait esseulée et ne savait pas trop comment réagir ni où aller.
La bestiole s'approcha d'elle accompagné du droïde doré qui l'avait conduite précédemment au bureau de Solman :
"Voici Icas, c'est un droïde serviteur gaia, il vous ménera où vous le souhaitez et quand vous le désirerez vous conduira aux appartements que Solman vous a réservé."
"Merci beaucoup." répondit-elle d'une voix lasse.
Déjà La Bestiole s'éloignait et La Fraipe resta auprès du droïde.

"La soirée est à peine entamée, je suggère que nous profitions de la pleine lune et que nous nous promenions un peu dans la ville."
Le droïde commença sa marche lente et elle le suivit. Il ressortit par la porte Est du palais et se retrouvèrent dans un quartier que La Fraipe n'avait pas encore eu le loisir de visiter.
Le quartier des Artistes.
Ici, les rues étaient étroites, illuminés par un éclairage rasant qui offrait une perspective idéale sur les maisons arrondies. Au bas de chacune d'elles, de vastes baies vitrées permettaient d'admirer le génie créatif gaien. Ainsi, des toiles aux couleurs chamarées représentaient la fête des soleils que donnait chaque année le peuple gaien honorant ainsi la prospérité de ses terres. Elle s'arrêta interloquée devant une vitrine dans laquelle s'entassaient des masques aussi beaux et extravagants les uns que les autres. Il faudrait qu'elle demande à Solman de bien vouloir lui expliquer en quelle occasion ceux-ci servaient.
Plus loin, de magnifiques mosaïques ornaient des bassins, des vasques et autres fontaines dévoilant ainsi comment tout était mis en valeur pour une harmonie parfaite. Elle continuait son cheminement et stoppa encore pour contempler les outils minutieux que les gaiens utilisaient pour leur reliures, leurs écitures et leur dessin. Les parchemins ainsi présentés étaient d'une délicatesse extrême et elle s'imagina écrire sur un tel support. Se laisssant aller à la rêverie, elle entendait presque le crissement régulier et doux d'une plume sur le papier.
Plus loin encore, elle eut le souffle coupé devant les délicates pièces d'orfèvreries qui étaient présentées associant à merveille métaux précieux, pierres rares, perles multicolores et bois travaillés.
Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant la boutique d'un herboriste qui dévoilait quelques herbiers tout à fait impressionant ainsi que quelques spécimens de plantes rarissimes dans l'univers. Elle songea alors aux lichens que feu Typhus lui avait offert lors d'un voyage nocturne dans l'antre de la Death Guard. Ces lichens qu'elle devait garder sous cloche pour qu'ils survivent, puisque seule l'atmosphère de la mort leur convient ne supportant aucune forme de vie auprès d'eux. Alors son coeur se serra, elle n'avait toujours pas fait sa requête à Solmam : accepterait-il? Elle se promit de lui en faire la demande lors de leur prochaine entrevue.
Une luciole vert-émeraude vient se poser sur son épaule alors qu'elle s'engageait dans une ruelle sombre, de manière à éclairer sa route parfaitement. Elle leva les yeux sur le ciel étoilé, la lune était déjà haute, il était temps de rentrer.
"Pourriez-vous me conduire dans mes appartements" s'enquit-elle auprès du droïde.
Celui-ci prit alors une ruelle à leur gauche, puis une à droite et ils débouchèrent sur une grande route pavée au bout de laquelle se trouvait le palais et sa grande porte Nord. Elle accéléra le pas car la fatigue la gagnait. La luciole quitta son épaule pour retourner dans les ruelles du quartiers des artistes.

La Fraipe entra donc dans l'aile nord du palais, accompagnée du droïde, le garde ne lui fit aucune difficulté. Le hall de l'aile Nord était vraiment surprenant, c'était une forme de marché avec des stands méthodiquement organisés. Elle questionnerait Solman à ce sujet aussi... Les marchands de Gaia, voire de tout l'univers, devaient se rendre ici pour commercer. C'était vraiment le summum de l'organisation.
Le droïde avança tranquillement dans ce qui semblait être la ville dans le palais et arriva devant une porte de bois. Il entra un pass dans le mur à la droite de la porte. Celle-ci pivota doucement sur elle-même dévoilant un petit escalier de pierre en colimaçon qui permettait de rejoindre la partie nord du palais réservée aux gaiens. Il s'arrêtèrent au premier étage et suivirent un couloir qui paraissait plus étroit que tous ceux qu'ils avaient empruntés dans les parties officielles. Le droïde s'arrêta devant une porte de bois finement sculptée au mileu de laquelle un écran trônait sur lequel était inscrit en lettres luminescentes : "Aile des visiteurs, La Fraipe Bienvenue, contrôle optique exigé". Elle laissa son regard aller sur l'affichage, un rayon optique en sorti et passa sur ses yeux, un léger cliqutis se fit entendre. Elle tourna la porte et l'ouvrit. Avant d'entrer, elle se retourna mais le droïde était déjà parti.

Elle pénétra dans un vestibule éclairé d'une douce lumière orangée et déposa sa cape sur le porte manteau prévu à cet effet. Elle ouvrit la porte à sa gauche et se retrouva baignée dans une chaude vapeur aux odeurs d'hibiscus : un bain fumant l'attendait. Elle referma la porte de la salle d'eau et fit quelques pas dans la chambre. Celle-ci était très joliment arrangée : des sofas ainsi qu'une table offrant diverses collations occupaient l'espace central de la pièce. Le mur extérieur était arrondi et une large baie vitrée donnant sur un balcon permettait d'admirer un panorama de la cité. Quelle ne fut pas sa suprise en s'approchant, de voir qu'à ses pieds, s'étendaient les jardins qu'elle avait visités l'après-midi même. Quelle charmante attention pensa-t-elle. A sa droite, une lourde tenture pourpre cachait la partie à coucher où l'attendait un confortable lit à baldaquin. Au pied de celui-ci, l'ensemble de ses bagages avaient été transportés ; ce qui ne fit que lui confirmer les aptitudes gaiennes à recevoir leurs invités.
Elle prit le temps de se délecter du bain fumant qu'on lui avait réservé. Puis revêtue d'une fine robe de nuit, elle alla déguster un dernier verre de martini sur le balcon. elle profita ainsi de la douceur de la nuit et des subtils parfums qui remontaient du parc. Au loin un uage jaune semblait faire du zèle dans cette nuit claire. Elle ne s'en formalisa pas outre mesure.

Elle se décida alors à regagner son lit pour s'endormir d'un sommeil profond empli de rêves de paix et de douceurs. Une dernière pensée alla pour Solman : demain je le remercierai d'autant de sollicitude et prendrai le temps de faire ma requête.
Ainsi doucement la nuit l'enveloppa.
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La Fraipe
Et lentement l'Humanité s'est tue, l'Humanité s'est tuée

Merci @Shamanix

[Mithrandir]

Vraiment beaucoup de talent, particulièrement la Fraipe et Litost, Solman approchant, le style de Tx3A différant légèrement... A vous lire, je ne peux qu'hésiter fortement à poursuivre sur la lancée...

Félicitations en tout cas, il ne s'agit pas à mon sens de banales narrations.
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Mithrandir, ministre des affaires étrangères

One Ring to rule them all, One Ring to find them,
One Ring to bring them all and in the darkness bind them
In the Land of Mordor where the Shadows lie.

The Lord of The Rings