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BesTioLe Sentinelles
Inscrit le: 18 Aoû 2005 Messages: 1121
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Posté le: Mar Juin 13, 2006 0:48 Sujet du message:
Une Nouvelle Vie
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Une nouvelle Vie
Tout commença par un simple rêve. Durant ce dernier, il eu une discussion dont il qualifia les deux protagonistes par son Moi et son Surmoi, reprenant une analyse de Freud concernant l’inconscient. Le Surmoi est alors censé être un idéal du Moi, contrôlant ses pulsions, refoulant ses fantasmes. Mais ce qui retint son attention par-dessus tout était l’impression de réalisme qu’il avait tant ressenti pendant ce rêve. Ce fut la première manifestation direct dont il se souvenait.
Cet épisode introduisait donc en lui une nouvelle vie. D’autres suivirent, mais peu à peu, ils se présentèrent de façon différente. Il se sentait agir par impulsion, ne se contrôlant plus réellement, sans pour autant faire la liaison avec son rêve, dans un premier temps. Ses remarques envers ses proches se faisaient plus désagréables, plus mordantes. Son seuil de tolérance se réduisait peu à peu, jusqu’à en venir à détester momentanément ses actes. Car il regrettait, la plupart du temps, ce qu’il pouvait faire subir aux autres.
Puis ses rêves se faisaient plus insistants, plus réguliers. Il se sentait perdre une bataille face à lui-même. Ses impulsions étaient elles aussi beaucoup plus fréquentes. Sa copine était la seule personne avec qui il ne réagissait pas ainsi, bien qu’il perdait à nouveau le contrôle de soit pendant leurs relations sexuelles notamment, allant parfois jusqu’à lui faire mal pour satisfaire son propre plaisir. Les rêves étaient toujours plus présents, si bien qu’il avait l’impression qu’il ne dormait presque plus, tant ses nuits étaient mouvementées.
C’est alors qu’il prit conscience de sa schizophrénie. Un matin, après avoir passé la nuit en transe dans son lit, cette révélation lui arriva en pleine figure comme une énorme claque. Son Surmoi lui ordonnait de se bouger, d’aller voir un psy, et d’en parler à ses proches. Mais son Moi pris trop vite le dessus. Il resta enfermé dans sa chambre pendant deux semaines consécutives, ne se nourrissant presque pas, dormant à peine. Les discussions ne cessèrent pas un seul instant. Il se sentait à nouveau perdre une bataille, espérant toujours gagner la guerre, dans un monde où cet espoir, tel une peau de chagrin, se réduisait chaque jour un peu plus, destiné au même sort inévitable que celle-ci. Durant son exile, une image lui parvint : de la même façon qu’une maladie latente attend son heure pour s’activer, gagnant peu à peu toutes les cellules du corps avant qu’on ne la remarque, son Moi avait déjà commencé à agir longtemps avant son rêve. Comme pour l’achever, il n’hésita pas à lui rappeler toutes ses réactions passées qu’il avait tant regretté, et dont il ne comprenait pas toujours l’origine. Un énervement soudain, ou bien un stress incompréhensible dans une situation où tout allait pour le mieux. La faible flamme d’une bougie vacillante représentant sa seule passerelle de réalité s’éteignit alors à jamais, avant qu’il ne sombre dans un sommeil profond pendant plus de deux jours.
A son réveil, il se sentait libéré. Mais son cerveau avait réagit face au mal qui le rongeait. Pour survivre, il avait créé deux espaces, séparés par une barrière créée par le Moi, dans lesquels vivaient ces deux nouvelles personnalités, chacune indépendante de l’autre, mais ne se rencontrant jamais. Elles avaient toutes deux les fonctionnalités principales d’un homme, à savoir la mémoire et la notion de survie, quoi que cette dernière fût beaucoup moins dominante que chez le Surmoi ; qui avait d’ailleurs tendance à s’effacer miraculeusement après avoir opéré, évitant ainsi d’avoir à en affronter les conséquences désastreuses.
C’est ainsi que son existence sombra de façon exponentielle dans une vie de démence où il se voyait rejeté par tous. Il fut tué lors d’une manouvre des forces armées, après avoir fait de même avec une partie de sa famille et pris en otage l’autre, laissant à son Surmoi l’honneur de prendre conscience du malheur provoqué autour de lui, regrettant durant sa courte agonie toute sa vie, sans pouvoir l’exprimer.
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Nnevlon Sentinelles
Inscrit le: 27 Aoû 2005 Messages: 703
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Posté le: Mar Juin 13, 2006 18:38 Sujet du message:
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J'ai beaucoup aimé le début...le millieu...mais la fin est baclée à mon humble avis J'ai été déçue après un départ aussi bon.
Sinon j'adore!! _________________
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ThT12 Visiteur
Inscrit le: 31 Aoû 2005 Messages: 62
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Posté le: Ven Juin 30, 2006 13:14 Sujet du message:
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Profond, intense, tordu, puissant, laissant quelque peu réfléchir....
J'aime bien
Bravo ma BesTioLe
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