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A la rencontre de maître Solman
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Index du Forum » Bienvenue Chez Gaïa » Zone De Role Play - Partie Publique
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Shuba.K
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Inscrit le: 30 Jan 2006
Messages: 3
Localisation: Toulouse

MessagePosté le: Ven Mar 17, 2006 2:48    Sujet du message: Répondre en citant

Depuis un moment deja, les affaires ne progressaient plus, la faute a la concurrence du leader du marché : Gaïa.
Shuba.K avait eu un contact avec l'un de ses dirigeants, et il avait egalement beaucoup "philosophé" avec Solman.
Il finit par se decider, il etait temps d'avoir un discussion serieuse autour d'un ve...d'une table !

Gaïa etait prospere, et sa reputation de paix et de beatitude etait connue de tout l'univers. Shub s'embarqua sur une navette touristique, parmis tant d'autre personnes, rendant ainsi sa visite des plus officieuses. D'autant plus qu'il n'avait prevenu personne de sa demarche, au moins si il etait refoulé, il pourrait etablir sa propre idée de cette fameuse "utopie Gaïenne".

Lors de l'arrivée au spatioport gaïen, il fut accueillis comme un Irakien a New-York, mais il faut bien avouer qu'il ne s'etait par appreté comme il aurait du : en bagguy kaki, avec un tee-shirt blanc, pieds nus, mal rasés, les cheuveux longs et pas chambouler, sans oublier son passe-port enstampillé Corse, il n'en fallait pas plus pour eveiller les soupçons des inspecteurs de l'immigration interplanetaire.
Il eut toutes les peines du monde a leur expliquer qu'il n'etait pas un belligerant, et qu'il ne venait la que pousser par sa curiosité.

Une fois sorti, il souffla un grand coup "encore heureux qu'ils n'aient pas vu le sigle dans mon dos" se dit il. Car en effet, sous son abondant cheuveulure, se trouvait un panneau d'interdiction de cawete, ce qui certainement lui aurait posé des problemes supplementaires...

Mais il etait enfin sur Gaïa, et maintenant il allait... Mais ou allait il au juste ? Il ne connaissait rien de cette grandissime cité, comment retrouver qui que ce soit dans ces conditions?...
Qu'a cela ne tienne, il demanderait, mais pour l'heure, il etait poussé par sa curiosité.

Il se mit a flaner dans les rues, decouvrant tout un monde different. Ces architectures si soignées, ces senteurs si nombreuses mais si raffinées, et ces gens ! Tous si souriant, combien de fois lui souhata t'on bonne journée ?
Mais pour lui, il manquait quelque chose : cette paix et cette serenité, il avait la meme sur l'ile, pendant la sieste, mais ici, il n'y avait pas cette athmosphere sauvage, un petit quelque chose indefinissable qui faisait qu'il ne se sentait ni chez lui, ni vraiment a sa place. Peut etre etait ce tout ce raffinement, il n'etait pas vraiment apte a l'estimer a sa juste valeur.

Quelque chose le choqua, c'etait la luminosité des rues. Certes les nuages ne sont pas si nombreux a troubler le soleil de l'ile, mais ici, c'etait comme si aucune ombre n'existait.
En levant la tete il comprit, et machinalement, il pointa du doigt en comptant dans sa tete "1.... 2.... 3 Soleil !" Il se figea, le nez en l'air, une main en visiere, et l'autre pointant le ciel.
Il ne bougeait plus, les gens commencerent a s'arreter pour lui demander si il avait un probleme, d'autre s'attroupaient pour regarder le ciel, pour voir ce qu'il pointait de la sorte.
Lorsqu'il jugea avoir suffisament mobilisé l'attention, Shub se remit en marche en explosant de rire :


"HAHAHAHAHA !
VOUS AVEZ TOUS BOUGé !
VOUS AVEZ TOUS PERDU !
HAHAHAHAHA !"


Personne ne comprit, comme l'eurent ils pu ? Comment connaitre ce jeu d'enfants mono-solaire, eux qui ont grandi sous ces trois soleils ?

Au gré de ces errances, Shub remarqua plusieurs monument lui rappelant pourquoi il etait la






"Bigre ! Ils ne plaisantent vraiment pas avec la cawete ici..."
songea t'il "bon il est temps que je cherche un bar, j'ai les crocs, et puis faut que je demande mon chemin"
Cependant, il ne demanda a personne ou trouver un bar, il avait confiance en le fait que le nombre de ces etablissements devaient etre assez elevé.

Il reprit donc son chemin, tournant ici, puis la, d'humeur joyeuse, repondant avec le sourire a tous les gaiens qui lui parlaient, et priant pour qu'aucun coup de vent ne vienne faire voler sa cheuveulure devoilant l'arriere de son t-shirt.
Il eut une impression bizarre en croisant une jolie jeune femme, comme un air de deja vu, il ne tiqua pas et il n'etait de toute facon pas du genre a accoster la gente feminine dans la rue.

Il finit par s'arreter devant un grand batiment :

Citation:
Bar-restaurant "Les 69 Spiritueux", Cawete d'Or en titre

Cawete d'Or ? cela devait etre une sacrée distinction ici !
Il etait temps de savoir a quel point sa paillotte etait surclassée par les etablissement Gaïen.

Il franchit le seuil de la porte, et a sa premiere surprise, alors qu'il s'attendait a une clientele select de style uppé, il constata que les gens presents n'etaient absoluement pas different de ceux qu'il avait croisé dans la rue. Leur vetement, leur jovialité, et meme l'accueil qu'on lui fit, tout etait vraiment convivial.
Il s'installa au comptoir, il regarda le panneau affichant les boissons servies, elles etaient au nombre de 69 ! Le nom de l'endroit n'etait pas usurpé !
Puis il realisa une chose a laquelle il n'avait pas pensé, il interpela le barman :

Shub : Patron ! Quelle monnaie vous utilisez sur Gaia !?
Barman : Laughing HAHAHA ! Vous etes un touriste pas vrai ?
Shub : Embarassed
Barman : Ne vous inquietez pas, la maison regale pour les touristes ! Mais ne le dites pas trop fort hein ? HAHAHA
Shub : Serieusement ? Mais vous n'aurez pas de probleme pour ca ?
Barman : Je fais encore ce que je veux dans mon bar ! HAHAHA ! Vous etes un rigolo vous ! HAHAHA !
Shub : Embarassed
Barman : Alors qu'est ce que je vous sers ?
Shub : Euuhh..

Mais que prendre ? 69 Alcools ! Il n'en vendait lui meme pas la moitié. Il etait reellement partagé entre le desir d'en gouter un nouveau, et le besoin de comparer la qualité de ceux qu'il connaissait deja.
Il se dit qu'il etait pour des raisons professionnelles, aussi s'appreta t'il a commander un petit jaune, mais il se rememora le fait que les Gaïens avaient la flotte en horreur... et par consequence , certainement les glaçons... Surtout que malgré les 3 Soleils, la temperature etait douce et agréable, les Gaïens ne pouvaient pas apprecier le glaçon comme on l'apprecie sous le cagnard de l'île...


Shub : Bon ben, un petit Rhum
Barman :Vous voulez des cawetes ?
Shub : Euh... oui... et des olives aussi si vous en avez s'il vous plait
Barman : Shocked DES OLIVES ??? SERIEUX ???
Shub : Euh... ben ... oui... si vous en avez bien sur ...
Barman : Laughing ELLE EST BIEN BONNE CELLE LA ! CA F'SAIT AU MOINS 12 ANS QU'ON M'EN AVAIT PAS D'MANDé !

Le barman, tout en riant, servit la commande : un bon verre de Rhum, un cendrier de cawete, et ... UN BOCAL ENTIER D'OLIVE ! c'etait donc vrai ! La coutume etait bien de 4 olives pour une cawete sur Gaïa...
Shub en aurait pleuré... il prit une olive qu'il porta a la bouche...
Il dut se retenir pour ne pas cracher : quel aigeur ! quelle acidité ! sont-ce reelement des olives !?

Barman : C'est mauvais hein ? Forcement ca m'a surpris que vous en demandiez...

Sans dire un mot, Shub prit le bouchon du bocal et regarda la date de peremption : depassée depuis 8 ans.... Evidement, s'il avait passé 12 ans sans en vendre il n'allait pas renouveler ses stocks... En plus c'est certainement ce meme bocal qui avait été servi a l'epoque...
Mais il n'en fit pas la remarque, il etait invité, et la descence le poussait a ne pas se plaindre.
Afin de faire passer cet horrible gout, il porta machinalement le verrre de Rhum a ses levres


Shub : Shocked
Barman : Un probleme ?
Shub : Shocked
Barman (commancant un peu a s'inquieter) : Ce n'est pas bon ??
Shub : Shocked
Barman (paniquant) : Ohé ! Monsieur ! Monsieur !
Shub : C'est le meilleur Rhum qu'il m'a été donné de boire ....
Barman (soulagé) : Laughing Merci ! Vous m'avez fait peur, je croyais que vous n'aimiez pas...

En verité, Shuba.K aimait, mais il avait du mal a accepter autant de difference entre ce rhum et celui qu'il servait sur l'ile. Febrile, il prit quelques cawetes qu'il mangea

Shub : Shocked
Barman : Laughing encore ?
Shub : Shocked
Barman : Et oui ce sont les cawetes Gaïenne
Shub : Shocked Vous faites restaurant aussi non ?
Barman : En effet, qu'est que vous desirez ? Vous voulez la carte pour faire votre choix ?
Shub : Shocked Non il est tout fait : une escalope de veau
Barman : Et une escalope , ca roule !
Mais, remettez vous ! On dirait un zombi Laughing

Shub : Embarassed

Il avait commandé du veau : sa derniere cartouche, si le veau Gaïen etait meilleur que le sien, il mettrait la clé sous la porte
Il attendit son plat avec apprehension, sirotant son rhum, et savourant ses cawetes.
Le plat arriva enfin


Barman : Voila c'est pret ! Vous buvez quoi en accompagnement ?
Shub : De l'eau
Barman : Shocked
Shub : Laughing Non j'plaisante, un p'ti vin blanc sera parfait s'il vous plait Laughing

La bouteille lui fut apportée, et sans surprise, le vin etait meilleur que le sien egalement.
Il commança a couper la viande... si tendre... la cuisson etait parfaite... le moment de verité arrive...il porte la fourchette a la bouche en tremblant... il mange... il mastique... c'est aussi bon que son veau... AUSSI BON QUE SON VEAU !


Shub : Crying or Very sad
Barman : alors ?
Shub : Crying or Very sad c'est exquis... le meilleur...
Barman : C'est bien normal ! C'est importé du meilleur eleveur de l'univers !
Shub : Shocked ah bon ?!.... et d'ou donc ces veaux viennent ils ?....
Barman : Ils viennent d'une petite ile nommée Corsica. C'est un eleveur du nom de Shuba.K qui les eleve.

Shub en larme se leva et prit le barman dans ses bras


Shub : MERCI ! VOUS ETES FORMIDABLE ! JE VOUS AIME !
MILLE FOIS MERCI !

Vous auriez une paire de ciseaux ?


Le barman un peu surpris, acquissa et alla chercher une paire de ciseaux dans la remise. Pendant ce temps, Shub enleva son T-Shirt, il se retrouva torse nu, devoilant ainsi sa musculature forgé par le travail et la forte activité physique qu'il avait sur l'ile.
Ce petit coté sauvage avait du emoustillé l'une des clientes qui s'approcha de lui, elle lui posa la main sur l'epaule, histoire de tater un peu avant.
"Je connais quelques viking qui auraient fait un tabac ici" pensa Shub en souriant.


La cliente : Salut homme farouche, vous m'offrez un verre ?

Le barman revint a ce moment


Barman : Navré mademoiselle... Cet homme est un touriste, il ne peut rien vous offrir..."

Legerement desapointée, elle retourna s'asseoir.
Shub sourit, et, en son for interieur, chantonna une petite chanson
"depuis tout p'tit,
pour toute la vie,
Soupeeeeeex"


Barman : Tenez voici les ciseaux, mais j'aimerai quand meme que vous vous rhabillez monsieur...
Shub : Oui, juste une minute...

Il prit les ciseaux et commenca a en decouper symbole dorsal de son T-Shirt.
Le barman fut medusé en le decouvrant.


Barman : Mais ! Qu'est ce que ca signifie !? Vous etes un ennemi de Gaïa !?
Shub : Non non ! Vous n'y etes pas du tout... C'est juste que je suis juste un peu en concurrence avec vos cawetes

Le barman etait perplexe, et, pendant que Shub remettait son t-shirt

Barman : Comment ça, "en concurrence" ? Qui etes vous donc pour faire concurrence a la grande Gaïa ?
Shub : Et bien pour tout vous dire, je suis Shuba.K 1er, Rôa des Soupex et de la CorsicaW...
Barman : Monsieur ! Je vous ai offert le couvert et l'apero ! Je vous serais gré de ne pas me mentir aussi ehontement !
Shub : Mais non ! Je ne mens pas ! En fait, je ne fais pas que dans le veau, je fais dans l'olive aussi ! Tenez, goutez moi ca !

Shub farfouilla dans son sac, et en sortit un miniscule bocal, contenant une douzaine d'olives. Il l'ouvrit d'un coup sec, et le tendit au barman. Celui-ci, un brin dubitatif, en prit une et la gouta

Barman : Shocked
Shub : Laughing
Barman : Shocked C'est une olive ca !?!?
Shub : Oui ce sont mes olives, je pense que vous comprenez mieux ma surprise quand j'ai gouté les votres...
Barman : Je suis vraiment navré de vous avoir servi ces choses votre majesté...
Shub : Ola ola ! Pas de ca ! Moi c'est Shub, pas "votre majesté" !

Shub referma son bocal et le rangea, il avait peu d'olive, et il ne savait pas a combien de seigneurs gaïens il devrait les faire gouter pour faire valoir ses idées.
Il etait tres fier de ses olives, ces olives venant d'oliviers millenaires, et il n'en avait que 2...
La derniere fois qu'il en avait mangé c'etait pour ce sacré reveill..

LA FRAIPE VIEILLE CHAUSSETTE ! ! ! !
Il venait de realiser le pourquoi de cet air de deja vu : la jeune femme qu'il avait croisé, c'etait la fripouille la plus celebre de l'univers ! Et il n'avait pas maitrisé sa reaction, frappant du poing sur la table et hurlant a pleins poumons.


Barman : Ecoutez moi Shub ! J'ai beaucoup de respect pour votre talent d'elveur et de cultivateur, mais je ne vous laisserai pas insulter la grande reporter en ces lieux !
Shub : Ah ! Mains non ! Vous n'y etes pas, ca n'a rien de pejoratif, c'est un peu comme si je disais :
SOLMAN VIEUX POCHTRON !


Ce faisant, il avait de nouveau hurlé, et refrappé le pauvre comptoir...

Barman : Je ne vous laisserai pas insulter l'un de nos plus dignitaire !
Veuillez sortir !

Shub : Arf ... Mais il y a meprise la ... je..
Barman : Dehors
Shub : Bon ... Je m'en vais... Merci pour votre accueil...
J'ai juste une question, je suis venu pour rencontrer le seigneur Lotist, pourriez vous m'indiquer ou le trouver ?


Le visage du barman s'empourpra


Barman : COMMENT OSEZ VOUS INSULTER LE SEIGNEUR LITOST !
SORTEZ ! MECREANT !


Le barman avait la voix qui portait : tous les passant purent entendre ses cris. Autant dire que Shub n'etait pas regardé tres amicalement dans la rue.
Il n'osa pas redemander son chemin, reprenant son errance, il finit par atterir dans un parc. Fatigué et un peu deçu d'avoir été incompris, il s'allongea, et commença a regarder le coucher du premier des trois soleils...
Il ne vit pas les suivants... Ni meme la fin du premier d'ailleurs, il avait sombré dans les bras de morphée...

Il n'en sortit pas de la plus agreable des manieres : 4 hommes armés venaient de le soulever. Ils le menotterent, puis l'un d'entre eux, dit :


"Fanwe ! Files prevenir que nous avons certainement capturé le responsable du vol des cawetes !"
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Deckard
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MessagePosté le: Ven Mar 17, 2006 6:02    Sujet du message: Répondre en citant

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Litost
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MessagePosté le: Mer Mar 22, 2006 22:28    Sujet du message: Répondre en citant


La grande pièce empestait l’odeur du tabac froid, et les volutes gluants mollement brassés par un ventilateur asthmatique se collaient à la peau des visiteurs plus férocement qu’une sangsue sur les subcaudalités charnues d’un Hippopotin des marais. Les murs jaunis et tâchés, illuminés de néons faiblards, laissaient pauvrement pendouiller des lambeaux craquelés de peinture sèche et sale. Une plaque dorée, rayée ici et là, annonçait en lettres d’or
« Commissariat de la Sécurité Publique » au dessus d’une porte défoncée.

Assis sur un fauteuil de cuir fatigué, en face d’un bureau de bois vieilli où s’amalgamaient feuilles éparses de rapports sans intérêt, se prélassait le sergent de sécurité publique Bloody. Biberonnant sans conviction une bouteille oubliée, il soupirait sans discontinuer, les yeux dans le vide, le ventre bedonnant libéré d’un uniforme discrètement relâché.
« Pté, quand j’pense que les seigneurs font la fête avec des bonasses… », lâchait-il d’un ton railleur, en noyant régulièrement son chagrin dans une large lampée.

Plus loin, le feu crépitant des touches d’une machine à écrire huilée comme une sardine étincelait dans la pièce, sous les doigts agiles de la jeune recrue Mary. Un large sourire aux lèvres et les yeux étoilés brillant comme un sou neuf, la jeune aspirante ne tarda pas à brandir triomphalement un feuillet impeccable.
« Sergent !!!! J’ai fini !!! », exulta-t-elle, au garde-à-vous.

« Ouais, ouais, c’est bien… Nom d'un blub-sec, vraiment rien d’intéressant c’te nuit », maugréa Bloody dans sa barbe naissante, en furetant machinalement entre deux chicots.

Un fracas se fit soudain entendre, alors que quatre soldats lourdement armés poussaient sans retenue un malheureux poilu dans la pièce principale.
« Chef, chef ! On a interpellé le voleur de cawèèèètttttteeeeeuuuhhh ! », s’écrièrent-ils en chœur, malgré les vociférantes vitupérations de leur prisonnier.

« Gné ? Un voleur de cawètes ? », s’illumina soudain Bloody, clignotant comme une guirlande à Noel. « Vache, un crime de lèse-cawètes, c’t’énorme ! », s’étouffa-t-il en se levant d’un bond. « Mary ! Mary, remue-toi la poupe et va m’chercher la monseigneur, monsieur est un dur de durs, il veut rien avouer ! », beugla-t-il derechef en finissant la bouteille d’un trait.

Le seigneur Shub fut menotté à un radiateur dans la foulée, et le sergent vint se positionner d’un air menaçant au dessus du digne cultivateur.
« Alors, faquin, on a la cawète baladeuse ? », fit-il en balançant une première mandale.
Shuba.K laissa échapper un cri de surprise.
« Commissaire, vous vous méprenez voyons, je suis un simple diplomate en visite… », commença-t-il d’un ton blessé, violemment interrompu par un coup de genou parabolique.
« Diplomate-moi ça », rigola le sergent, les yeux injectés de sang, en complétant d’une seconde mandale. Le roi des olives s’ébouriffa avec un grognement terrible.
« Voyons, écoutez-moi donc ! », rugit le Wookie en colère. « Je viens ici prôner le libre échange avec le seigneur Litost, et j’ai même apporté des olives pour fléchir son intraitable sens des affaires ! », asséna-t-il, les yeux fulgurants.
Le sergent s’arrêta net.
« T’es ami avec le seigneur Litost ? », questionna-t-il, les yeux plissés en deux fentes suspicieuses.
Le Wookie soupira, et acquiesça soulagé
« Disons que nous entretenons une certaine correspondance… ».
« Chef, chef, voilà votre… »
PAF. La troisième mandale parvint à son terme après un admirable mouvement circulaire, fauchant au passage un calendrier des sergents, une botte de pêche et la mignonne aspirante Mary, qui rapportait fidèlement l’instrument exigé.

La tête de Shub vola en arrière.
« Alors tu fais de la contrebande avec l’aut’ blub-mou d'chez blub-mou !? », s’écria Bloody, les dents opaques découvertes dans un sourire carnassier.

C’en était assez. Le stratège Corse fit glisser son regard derrière le sergent, un air surpris se peignant sur son visage altier.
« Attention derrière, une cawète géante ! », s’exclama-t-il d’une voix aigue.

« Quuueeeeeeooiiiiiaaaaaaa ? », croassa le vil niais, se retournant d’un bloc, envoyant valser simultanément un nain de bureau, un cactus-éponge qui faisait des pompes et la vacillante aspirante qui titubait tant bien que mal.

« Que voilà un sycophante dont le faciès eût fait le bonheur d’un phrénologiste ! », pensa le roi des olives, distrait un instant par le jeu de poussière virevoltant dans la lumière blafarde. Il banda ses muscles d’un coup, ses veines gonflèrent, et dans un grognement terrible il arracha le radiateur du mur décati, se libérant des menottes de kalchak vert qui lui emprisonnaient cruellement les poignets. « Olivvvvvvv Powwwaaaaaaa », hurla-t-il alors qu’un bond agile le propulsait à travers l’unique fenêtre de la pièce, dans un éclair scintillant de verre flou.

Il se reçut élégamment sur le sol meuble, trois étages plus bas près du parking, et avisa rapidement deux petits nuages dorés, qui flottaient paresseusement sur des places réservées. Il se précipita sur le premier, le cœur battant, et fut surpris de la douceur avec laquelle il se reçut. Le nuage commença à s’élever, et le lion évadé grogna de plaisir, le poil cinglé par le vent rafraîchissant de la nuit Gaïa.

Un grondement se fit entendre progressivement, puis haut dans les airs, un chasseur léger peint en noir surgit en vrombissant d’entre deux nuages, dansant entre les rayons lunaires, lasers allumés, poursuivi par une silhouette fine chevauchant virilement nuage semblable à celui qui le portait fidèlement.

Shuba.K écarquilla les yeux lorsqu’il reconnut le visage du fuyard, à travers le cockpit du vaisseau ténébreux comme la mort.



[HRP]Tu m'as dit que tu avais les dents solides mon cher Shub, donc j'en ai vilement profité Mr. Green Pardonne-moi, et à ta santé 2 man down [/HRP]
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Solman
Ancien de la Plaine des Richesses
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MessagePosté le: Mar Avr 25, 2006 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Solman chérissait chacune de ses escapades nocturnes sur son nuage magique. Des moments d’évasion au dessus de la céleste citée Gaienne qui le régénéraient après des journées harassantes au cœur de la grande bibliothèque absourate. Les lumières dansantes des artères de cette pudique bourgeoise scintillaient dans les yeux attendris de ce grand gaillard. Mais cette douce quiétude lui était étrangère en ce début de soirée. Le crime de lèse-cawète commis dans l’enceinte même du palais visait les fondations même de l’utopia Gaia. Une pensée fugace électrisa le corps bouillonnant de Solman… incapable Bonita, comment le seigneur Litost et la gracile historienne pouvaient-ils supporter ce sac à boulons ? Pourtant maître de ses émotions, Solman ne parvenait pas a réprimer ses pulsions meurtrières vis à vis de ce robot préhistorique.
Après une longue inspiration salvatrice, il se concentra de nouveau sur sa mission première : retrouver le filou voleur.

Grâce à un transmetteur intégré à son colancor, Solman se tenait au courant des dernières avancées de l’enquête. un élément récurrent des transmissions secrètes tiqua dans son esprit : une énorme coupe afro ? Le vaillant maître absourate fut frappé par d’étranges visions d’un homme filiforme avec une toiture bouclée le protégeant des turpitudes météorologiques… quel étrange champignon. S’accrochant a cet infime espoir, Solman rasa les ruelles de la cité à la recherche du singulier personnage. La vie citadine défilait à grande vitesse sous son impénétrable regard : une vieille matrone frappant à coup de rouleau de pâtisserie un mari ivrogne habitué aux longs monologues dans les bars de la ville, un groupe de jeunes enfants s’acharnant dans un fatras chaotique à la conquête d’un ballon aux formes si particulières nées en Ovalie, un marché où il faisait bon déambuler pour le seul plaisir des yeux qui se baladaient sur des étales plus magnifiques les unes que les autres… Mais point de champignon moutonné à l’horizon.
Inquiet, Solman s’éloigna progressivement du cœur de la cité pour rejoindre la lisière de la luxuriante forêt, imprenable rempart naturel qui protège l’angélique cité. Guidé par ses instincts, l’ancien de la plaine des richesses se dirigea vers quelques terres défrichées en amont de la ville. S’il avait voulu s’enfuir de la planète, il aurait choisi ces lieux pour camoufler un vaisseau et décoller en toute quiétude, loin des recherches échinées des gardes gaiens. Se fut finalement sans grande surprise qu’il entendit un grondement sourd à son arrivée sur la grande plaine : un éléphantesque vaisseau cargo de dernière génération s’élevait vers la voute céleste. Amusé en devinant le faciès victorieux de l’impudent voleur, Solman dégaina sa pokéball pour faire appel à son ami Pikachu. Ce dernier n’avait besoin d’aucun mot pour comprendre ce qu’on attendait de lui. Il se recroquevilla pour accumuler de l’énergie et délivra une fatale foudre salvatrice sur le vaisseau qui entama une lente descente après plusieurs micro explosions.

Solman était curieux de découvrir quel personnage avait eu l’outrecuidance de voler les stocks de cawètes de Gaia, une impatience grandissante au fur et à mesure qu’il approchait de l’imposant habitacle. La surprise décrocha sa mâchoire devant cet improbable voleur. Pas plus grand qu’un koala en rut, aussi épais qu’un réglisse, les yeux aussi globuleux que ceux de Bonita, la peau aussi lisse qu’un cactus… et puis cette touffe foisonnante. Solman secoua la tête pour sortir de cette rocambolesque illusion puis rouvrit les yeux. Il fallait bien se rendre à l’évidence… Royal !?!

Encore abasourdi par l’identité du voleur, Solman retrouva la chaleur de la cité laissant les gardes arrivés sur place s’occuper du seigneur déchu Royal et de la funeste carcasse de son vaisseau. Cette course poursuite avait durée toute la nuit, et c’est le soleil levant qui accompagna le maître absourate jusqu’aux portes du palais. Bien qu’obligé, il regrettait d’avoir laissé seule son invitée, certainement quelque peu perdue dans l’agitation palatine. Mais il ne fut pas surpris d’apprendre qu’elle avait profité de la fin de soirée pour profiter de la fraîcheur vivifiante des artères de la cité. Après une légère collation avec les autres seigneurs gaien, il se dirigea vers les appartements de Dame La Fraipe. Arrivé à hauteur d’une lourde porte en kaya véritable, Solman frappa trois coups légers. Aucune réponse. Après une petite hésitation, il ouvrit avec douceur la lourde porte puis entra dans la grande pièce illuminée par les rayons de l’astre gaien. En son centre s’élevait un superbe lit en baldaquin dans lequel se lovait la belle silhouette fraipée. Solman s’approcha inconsciemment de cette vision idyllique puis déposa un délicat baiser sur son front apaisé.

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La Fraipe
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MessagePosté le: Sam Mai 06, 2006 16:22    Sujet du message: Répondre en citant

La Fraipe sortit de son sommeil le coeur serré : "il y a quelqu'un", elle garda les yeux clos et se concentra sur l'étranger : "il ne lui voulait pas de mal, hum Solman..."
Elle sourit et ouvrit les yeux :
"Je ne savais pas que l'on vous apprenait à entrer dans les appartements de vos invités chez Gaia" dit-elle malicieuse.
Solman qui lui tournait le dos et faisait face à la grande fenêtre les yeux rivés sur la cité lui répondit posément :
"Oui, mais voyez-vous après ma chasse de la nuit, je m'en vais me reposer quelques heures et je voulais vous signifier que nous ne pourrions nous voir qu'en fin d'après-midi."
"Je vois, alors et ce voleur de cawètes?" questionna-t-elle, tout en pensant que cette excuse était bien légère. En effet, n'importe qui aurait été en mesure de l'informer qu'il se reposait, mais elle garda cette réflexion pour elle.

Un joli droïde entra alors, sans bruit, dans la chambre apportant quelques collations dont deux tasses de thé fumant. Le droïde déposa son plateau. La Fraipe se leva tranquillement, elle prit les deux tasses et s'approcha de Solman :
"Tenez. Alors cette chasse?" demanda-t-elle à nouveau, tentant ainsi de sortir Solman de ses réflexions.
Il se tourna, prit la tasse, parut déconcerté deux secondes et poursuivit :
"Hum c'est extraordinaire : le Sieur Royal est notre voleur de cawètes. C'est tout bonnement incroyable mais compte tenu du massacre subit par La Bestiole : il faut se rendre à l'évidence."
"La Bestiole ? Royal ?" La Fraipe ne comprenait pas.
"Royal a pénétré en terres gaiennes par le domaine de La Bestiole qu'il a ravagé. Nnevlon est bouleversée..." Répondit-il lasse et triste.
"Oh, quelle tristesse" murmura-t-elle en songeant à La Bestiole. Cependant elle poursuivit, car une énigme la tracassait :
"Mais êtes-vous bien certain que ce soit le Sieur Royal, il est si mystérieux : on dit que personne ne connait son visage..."
"C'est justement parce qu'il s'était largement déguisé que je le reconnus et de surcroît, il m'avoua son identité... Il est sous bonne garde à present." expliqua Solman implacable. Elle sentit la colère contenue dans ses paroles à l'image de la souffrance subie par La Bestiole.

La Fraipe ouvrit la fenêtre donnant sur le balcon de manière à profiter de la douceur matinale en compagnie de son ami. Elle avança de quelques pas et trébucha sur un tas informe et poilu, lâcha sa tasse qui s'écrasa sur le sol, alors que Solman tendit sa main libre pour la rattrapper prestement.
"oh mais qu'est-ce donc?" s'exclama-t-elle.
"Greuh, sale nuit" grogna une voix bourrue.
Solman et La Fraipe regardaient l'individu qui se retourna, se mit sur pied en un bond et les fixa l'oeil hagard :
"Shub!" s'exclama La Fraipe... "Mais qui vous a mis dans un tel état?"
En effet, Shub avait les lèvres gonflées et un superbe oeil au beurre noir.
" Me fuis fais paffer à tabac. Finon, Falut Ze FFraype et Falut.... euuh.... f'est qui lui !?"."
Devant cette scène incongrue et le ridicule de la situation, La Fraipe et Solman échangèrent un regard et partirent dans un éclat de rire non contenu.
La Fraipe comprit alors que Shub et Solman ne se connaissait pas :
"Solman je vous présente Shub roi Soupex et roi du veau, un Corse, Shub je vous présente Maître Solman, Gaien, gardien des archives absourates et sage de la plaine des richesses."
"Enfanté Folman, faut qu' ze vous raconte..." dit-il avec difficulté.
Shub partit alors dans la narration de ses péripéties nocturnes ; alors qu'un droïde avait déjà apporté deux nouvelles tasses de thé et nettoyait celle brisée sur le balcon.
La Fraipe et Solman l'écoutaient attentif retenant difficilement leur fou rire devant les gesticulations et les envolées lyriques de Shub.
Quand il eut fini, Solman prit un ton qui se voulait grave :
"Mon cher Shub, je crains qu'il n'y ait eu une énorme méprise!"
"Ah MerFi ! Vois la gueule de la mepriVe! s'exclama-t-il, alors que La Fraipe se retenait visiblement de partir dans un nouvel éclat de rire.

Solman partit alors dans un baillement peu contenu :
"Je m'en vais faire un somme. Shub, suivez ce droïde, il vous conduira à l'infirmerie où l'on vous soignera efficacement et où vous prendrez quelques repos. Venez me voir en fin d'après-midi pour m'exposer la raison de votre venue, je serais surement avec Dame La Fraipe si celle-ci souhaite poursuivre nos précédentes discussions?"
"Hum, heu, oui bien entendu. Cependant je peux vous voir plus tard". répondit-elle rosissante.
"Bah, on pfeut fe foir tous enfemble".
"Très bien alors à tout à l'heure" repliqua Solman.
Il prit congé ainsi que Shub titubant derrière le droïde.

La Fraipe se rendit dans la salle d'eau où le bain fumant semblait n'attendre qu'elle. Elle revêtit une simple robe rubis et remonta sa chevelure. Ainsi apprêtée, elle décida que les jardins gaiens serait l'endroit idéal pour pousuivre ses travaux.
Un droïde doré l'attendait au pas de la porte de ses appartements et elle en conclut qu'il serait son guide pour la journée. Il ressemblait fortement à Itas et elle pensa que c'était lui. Sans lui avoir rien demandé, il la conduisit dans les jardins en traversant le superbe patio de la veille.
Elle prit place sous un Claetis rouge et sortit sa plume. Elle écrivait son journal tout en faisant quelques calculs subtils pour la survie de son domaine. Elle se prit même à dessiner certains des insectes qui rodaient autours d'elle.
Au bout de plusieurs heures, elle s'apperçut que le premier soleil déclinait et que le second était déjà haut dans le ciel. Elle se dit qu'il était largement temps de retrouver Solman, elle n'oubliait pas qu'elle avait une requête à lui soumettre.

Elle suivit le droïde qui la conduisit dans les dédales de couloirs du palais.
Une agitation sans précédent rendait l'atmosphère fébrile. Elle arriva devant une grande salle : "Salle du conseil gaien". Le droïde semblait l'inviter à entrer mais elle n'osait pas. Il faudrait qu'elle demande à Solman les secrets de communication de ces robots qui semblaient lire en elle comme dans un livre. Il frappa à la porte :
"Entrez!"
Le droïde ouvrit et La Fraipe se retrouva devant le conseil en ébullition. Solman vint à sa rencontre :
"Vous avez bien fait de venir, nous avons terminé".
"Messieurs, je vous laisse." lança-t-il.
Il enjoignit La Fraipe à le suivre, alors qu'elle était complétement déconcertée.
"Quelque chose de grave?" demanda-t-elle.
"Hum, ne vous inquiétez pas..." répondit-il peu loquace.
La Fraipe n'en demanda pas d'avantage sachant à quel point elle était sensible à la discrétion.
"Si nous allions prendre une collation, je vais vous montrer une des merveilles gaiennes, Shub devrait nous rejoindre..."
La Fraipe le suivit, le sourire aux lèvres, elle adorait les surprises. Peut-être réussirait-elle enfin à lui faire sa requête...
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MessagePosté le: Mer Mai 10, 2006 1:07    Sujet du message: Répondre en citant

Apres son interrogatoire et sa fuite dans les airs, Shub se pensait enfin a l'abris. Mais que nenni ! Un chasseur leger le poursuivait, enfin c'est ainsi qu'il l'interpreta

Shub (pensées) : Ah j'les retiens ces gaiens et leurs soit disante haine de la flotte ! songea t'il

Le vaisseau gagnait sur lui, son nuage menacait visiblement de tomber en rade de carburant


Shub (pensées) : MERDE ! Si au moins j'savais a quoi ca carbure c'te bordel !

Il se retourna alors pour la distance qui le separait de son assaillant : il etait si proche qu'il put le voir au travers des vitres du cockpit !
Et quelle surprise ! Une coupe afro reconnaissable entre mille : il etait poursuivit par Royal en personne !


Shub : Shocked ROYAL !? SUR GAIA !? Noum di diou ! QSu'est c'qu'il fout la lui !?

Il perdit l'equilibre devant le choc de cette revelation et chuta du nuage qui fut aspiré par un reacteur. Le moteur encombré explosa et le chasseur leger dut aller atterir en catastrophe.
Shub lui chutait. Les bras croisés, il se frottait la barbe recente, signe qu'il etait en pleine reflexion


Shub (pensées) : ]mmmmh... gaia.... cawete....royal.....vol......arrestation....
Shub : ]Shocked BON SANG MAIS C'EST BIEN SUR !
[i]
Son poing s'ecrasa dans la paume de sa main tendit que lui mme s'ecrasait dans un lac gigantesque, creant une magnifique gerbe d'eau dont les gouttes scintillaient a la lumiere selenique.
Il nagea jusqu'a la rive, se hissant sur le bord trempé jusqu'a l'os.


Shub : Evil or Very Mad Gmblblblbl ... Pas d'flotte chez nous.... grmmblblbl.... J'suis pas pret d'l'oublier celle la !
Ca c'est un lac de whisky ca p'tetre ?


Il ota son t-shirt toujours troué dans le dos. Il tata sa poche de bagguy : les olives etaient toujours la.
Il se mit a avancer au hasard, le nez levé vers la voute celeste.
Ce fut donc par le plus grand des hasards qu'il tomba de nouveau nez a nez avec afroman. Celui ci etait en plein chargement de contenaires dans un vaisseau cargo.


Royal : Hé Toi ! C'est a cause de toi que je me suis crashé ! Alors tu vas me filer un coup de main pour tout charger.

Shub (pensées) : Il est pas net cet affRoyal, il doit pas fumer que de l'eucalyptus...
Royal : Bon tu te bouges ! J'ai pas toute la nuit !
Shub : Tu reves l'affreux Roro ! J'viens prendre le bain du siecle a cause de ta carlingue moisie ! Et tu crois que j'vais m'payer une suée pour charger ta merde !?

Royal enfila alors ses gants de boxe en polystirene extendue a l'uranium enrichie par fibre de titane. Avec sa coupe afro, il en jetait un max, on pouvait sentir le black spirit pawa qui emanait de lui. Il commenca a sautiller : impressionnant jeu de jambes !
Et c'etait parti ! En un instant... enfin en une trentaine de secondes... Royal parcourut les trente sept metres qui le separait de Shub et lui envoya, legerement essouflé, un monumentale crochet du droit qui s'ecrasa sur la tempe du Corse avec un bruit assourdissant d'impact et d'os qui craquent.


*pouf*

Royal : AAAAAAAAAAAÏEEEEEUH ! Crying or Very sad

L'imposant maitre sans partage de l'univers s'ecarta de Shub en reprenant ses sautillements, ne laissant rien paraitre de la douleur de son poignet fracturé.. si ce n'etaient ces larmes qui coulaient le long de ses joues

Royal : Crying or Very sad Héhéhé ! Crying or Very sad Je vois qu'on a la tete dure ! Crying or Very sad
Un combat interressant en perspective Crying or Very sad


Shub se gratta le joue encore perplexe de cette offensive


Shub : Hum Confused C'est que j'ai pas que ca a faire a moi... Y a des gens qui me poursuivent parce qu'ils croient que c'est qui ai les cawetes que TU as volé...
Royal : Shocked Damned ! Je suis demasqué !?
Ah vous etes forts vous les gaiens !

Shub :[size=18 OUHOOOOOOOOO ![/size] Non mais ca va pas la tete !?
J'ai une tronche de bouffeur d'arachide moi !?

Royal : Embarassed ah ? euuh ? t'es pas gaien ?
Shub : Non mÔssieur Royal ! Je suis pas Gaien ! Je suis un honnete commercant moi !
Royal : Héhéhé... pas d'embrouilles, pas d'embrouilles... Si t'es pas gaien alors j'ai aucune raison de t'exploser[

Il posa sa main sur l'epaule de l'eleveur de Veaux. Il la retira aussitot, la douleur lui rappelant sa fracture.

Royal : Crying or Very sad bon ben a plus hein ? et bon courage avec la police !

Shub vit la coupe afro s'eloigner peu a peu, retournant charger son vaisseau cargo... d'une main...
Il toucha machinalement le pot d'olives dans sa poche avant d'hausser les epaules et de reprendre son chemin aleatoire.
Evidemment rien ne pouvait bien se passer : il croisa donc une patrouille, comme par hasard celle qui l'avait interpelé a son revei.


L'adjudant : ENCORE TOI ! ON T'A REMIS EN LIBERTE !
Shub : Rolling Eyes Euuuh... oui... plus ou moins... enfin on m'a ouvert la fenetre quoi...
L'adjudant : COMMENT !? TU T'ES EVADE ?! ATTRAPEEEEZ LEEEEE !

Les quatres autres se jeterent sur Shub, faisant fit du fait qu'il ne dormait pas cette fois.
Un fois ces quatres malheureux gardiens de la paix paisiblement endormis sur l'herbe fraiche, le Corse se trouvait donc face a face avec le chef de la patrouille qui tremblait comme une feuille.
Shub s'apprcha de lui avec un air pas reelement amical


Shub : Evil or Very Mad C'est pas bientot fini de m'les briser !? C'est pas moi votre voleur !
Cherchez plutot un type qui ressemble a un champignon !


Il n'en dirait pas plus. On ne balance pas quand on est Corse ! Et on n'oublie jamais la vendetta non plus... L'adjudant en fut quitte pour un bon gros coup de boule.

Shub reprit sa marche en baillant. Il marcha de longues heures, la patrouille avait deja du se reveiller, peut etre le poursuivait ils, o peut etre cherchaient ils Royal...

Quoi qu'il en fut, alors que le premier des soleils semblait vouloir faire son apparition, il finit par atteindre un mur... deux solution donc : contourner ou escalader.
Il regarda a droite et a gauche, constata qu'il ne voyait la fin du mur ni de l'un ni de l'autre... Aussi, le chemin le plus court etant toujours le meilleurs, il commenca a grimper.
Un petite demi heure fut suffisante pour gravir les 69 metres.
Il s'apercut alors qu'il ne s'agissait pas d'un mur au sens propre du terme, car il n'aurait pas a redescendre, enfin pas d'autant qu'il etait monté.
Il n'etait qu'a une faible hauteur, il surplombait ce qui etait manifestement un balcon-terrasse avec jardins attenant.
Il entreprit alors de passer de l'autre coté, moment que choisit une mouette pour lui passer juste sous le nez. Il perdit donc l'equilibre et tomba la tete premiere en modissant ce volatile

Athenagore tu m'le paieras !
*SBAM !*

Le visage dans un par terre de fleur, les dents sur des galets. Il cracha un peu de terre, une peu de sang et un peu de dents. Et se mit a ramper vers la fenetre d'ou venait un eclairage tamisé par les rideaux.
Il avait presque atteind son objectif, et le fenetre s'ouvra. Cool ! on m'ouvre meme la porte. Erreur, en fait d'accueil, il recut un coup de pied en plein dans l'oeil qui enfla immediatement, tandis qu'une tasse contenant un liquide bouillant se repandait sur son dos nu.

La Fraipe : Shocked Oh mais qu'est ce donc ?
Shub : Mad greuuuh... Fale nuit !....

Rassemblant ses forces, il se leva d'un bond pour faire faces a ces nouveaux assaillants.


Shub : Shocked
La Fraipe : :Shock:
Solman : Shocked
La Fraipe : Shub ! Mais qui vous a mis dans un tel etat !
Shub (pensées) : C'est une mouette et toi a l'instant...
Shub : Me Fuis Fait paFFer a tabac....

Il haussa les epaules

Shub : Finon,... Falut Ve Fraype ... et Falut ...eeuuh.... F'est qui lui ?
La Fraipe : Laughing
Solman : Laughing
Shub : Mad
La Fraipe : Laughing Solman je vous présente Shub Rôa Soupex 1er et Rôa du veau, un Corse, Shub je vous présente Maître Solman, Gaien, gardien des archives absourates et sage de la plaine des richesses.
Shub (pensées) : C'est ca Solcarlus le terrible ? Mais il est tout maigre !
Shub : EnFanté Folman...

Il se frotta la bouche afin d'essuyer la terre et les postions qu'il ne pouvait contenir

Shub : Faut que Ve vous raconte ...
En fait, Ve me Fuis fait arreter. Puis tabaFFer parFe qu'on m'accuVait d'avoir voler des cawetes. EnFuite on m'a... euh Rolling Eyes ... on m'a libéré quoi...
Et puis Ve Fuis venu iFi... directement Rolling Eyes ... quaViment Rolling Eyes ...


Il etait apparamment un excellent menteur, ou alors la credulité de Solman etait sans bornes. Toujours fut il qu'il n'eut pas d'ennuis supplementaires.


Solman : Smile Mon cher Shub, je crains qu'il n'y ait eu une énorme méprise!
Shub : Shocked AH MERFI ! VOIS LA GUEULE DE LA MEPRIVE ! Evil or Very Mad

La Fraipe etouffa un rire et Solman partit dans un baillement peu contenu

Solman : Je m'en vais faire un somme. Shub, suivez ce droïde, il vous conduira à l'infirmerie où l'on vous soignera efficacement et où vous prendrez quelques repos. Venez me voir en fin d'après-midi pour m'exposer la raison de votre venue, je serais surement avec Dame La Fraipe si celle-ci souhaite poursuivre nos précédentes discussions?
La fraipe : Hum, heu, oui bien entendu. Cependant je peux vous voir plus tard Embarassed
Shub (pensées) : Ben voyons... nos precedentes discussions... huk huk huk...
Shub (hochant la tete) : Bah, on peut Fe voir Fe Foir touF enFemble...
Solman : Tres bien, alors a tout a l'heure.

Shub se mit a marcher nonchalement derriere le droide qu'on lui avait indiqué. Le petit robot le conduisait vers l'infirmerie, endroit que n'interressait que molement le Corse. Son regard fut attiré par une salle d'ou s'elevait d'une porte entr-ouvert des bruits caracteristiques de bricolage. Il prit le petit droide par la tete et l'emmena dans cette piece ou une jeune femme etait en train de bricoler un androide au realisme epatant.
Shub avala en vitesse une de ses olives millenaires dont les effets miracles ne sont plus a prouver et instantanement ses dents repousserent et ses contusions disparaisserent.
Il s'avanca donc et posa sur une table tout en le maintenant le robot qui se debattait

Shub : Cool Salut, je peux bricoler ici ?
La femme :Pas de soucis bien sur ! N'hesitez pas si vous avez besoin d'un outil Wink
Shub (pensées) : Mammamia !

Il acquiessa poliment. Puis il commenca a demonter le droide piece par piece, hochant la tete a chaque fois qu'il comprenait l'ingenieux mecanisme qui animait le petit robot
Le femme cessa son ouvrage et commenca a se rapprocher. Puis elle s'arreta


Le femme : Mais ?? Qu'est ce qui sent comme ca ???

Shub huma l'air et realisa qu'elle disait juste, puis il comprit... Les fleur etaient bien evidemment cultivées avecun engrais naturel... du fumier... il en avait plein les cheveux.
Franchement degoutée, la femme quitta prestemment la piece. Shub remonta alors le droide en chantonnant

Shub : Non pas de chance
Pas d'descendance
Soupeeeeex...


Une fois le derniere piece reinserée, il ralluma le droide.


Robot : Que m'avez vous fait ?!
Shub : T'occupes, amene moi a une salle de bain
Robot : Ok patron !

Le droide obeit aux ordres de Shub qui predominerent alors sur ceux de Solman. Une fois dans la salle de bain, il se decrassa longuement sous une douche, avant de s'endormir dans un bain a remous : enfin il allait rencontrer les dignitaires de ses concurrents sur le marché de l'apéro !

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La Fraipe
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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2006 18:21    Sujet du message: Répondre en citant

Solman semblait assez préoccupé, alors qu'il guidait La Fraipe à travers les couloirs gaiens, sans dire un mot.
Le Fraipe qui détestait les silences et encore plus quand elle les sentait aussi pesant que celui-ci, ne savait guère comment réagir.
Elle laissa donc son esprit vagadonder au grè de ses pensées. (Les terres gaiennes sont vraiment très accueillantes, j'espère que Solman acceptera de m'aider et qu'il répondra favorablement à ma demande. Etrange la visite impromptue de Shub, je me souviens de mon passage chez les corses où mal m'en prit d'évoquer le mot cawètes... Heureusement tout c'est parfaitement passé... Que cette île est agréable... Hum, je suis en retard pour l'édition de la prochaine gazette, je me demande ce que fat D. fouisseur, il est de moins en moins ponctuel. Magitum, j'aimerai bien rtourner chez moi aussi, peut-être qu'un peu de repos me ferait du bien, seulement...)

Elle tourna la tête vers Solman qui la regardait interloqué et semblait lui parlait.
"Dame La Fraipe, vous m'écoutez?" demanda-t-il doucement.
"Ho, désolée, j'étais perdue dans mes pensées, vous me demandiez quelque chose?"s'exclama-t-elle rougissante.
"J'ai une affaire urgente à traiter..." annonça-t-il à brûle-pourpoint.
"Ha, heu très bien..." murmura-t-elle, visiblement ennuyée d'être aussi vite abandonnée.
"Pourriez-vous vous remettre à la recherche de Shub, je vous ferais découvrir ensuite un de nos trésors... Je ne comprends pas le droïde que nous lui avions remis a rompu le contact, je me demande bien ce qui s'est passé?"
La Fraipe resta quelques instant interdite, rechercher Shub dans ce palais qu'elle ne connaissait que depuis deux jours...
"Ne pensez-vous pas que..."
"Non non, voici un droïde gardien, il va vous aidez, je dois régler cette question, retrouvons-nous au Patio."
La Fraipe ne comprenait pas quelle mouche l'avait piqué et elle resta bouche bée à le regarder faire demi-tour et partir précipitamment...

"Etrange..." dit-elle à haute voix, alors qu'elle réfléchissait à l'endroit où pouvait bien se trouver Shub.
(Où peut bien être ce Shub, je le connais assez pour savoir qu'il ne sera pas laisser aussi facilement conduire par un droîde : la fierté corse! Solman devait avoir demander au droïde le conduire à un endroit où manifestement il n'est pas : mais qu'a-t-il bien pu faire?
Hum c'est un fier bricoleur, et l'infirmerie ne devait pas lui convenir, il faudrait trouver la salle de réparation ou quelque chose du genre...)

"Droïde le centre de réparation, s'il te plait"

Le robot se mit en marche et la conduisit rapidement à la salle demandée. Une très belle gaienne s'affairait autours d'un imbriglio de vieilles carcasses, d'outils, de boulons et autres ustensiles de bricolages tous plus ou moins bien connus de La Fraipe.
Celle-ci s'avança vers la jeune femme et demanda aimablement :
"Vous n'auriez pas vu un étranger accompagné d'un droïde?"
"Arf, si un poilu puant et s'exprimant dans une langue proche du grognement. Que fait un tel individu dans notre palais?" dit-elle en prenant un réel ton répugné.
"Hum, Shub est le meilleur éleveur de veau corse, ceci dit imprégné par la philosophie Soupex, il n'est pas toujours facile de comprendre ses agissement. Sauriez-vous par où il est parti?" demanda-t-elle poliment.
"Bah, il puait le bougre, on aurait dit qu'il avait pris un bain de fumier, je me suis permise de le lui signaler..." elle allait poursuivre mais La Fraipe la coupa :
"Où sont les bains droïde ?" interrogea La Fraipe
Le droïde faisait déjà demi-tour alors que La Fraipe saluait la gaienne :
"Merci beaucoup, vous venez de me rendre un grand service. Bonne journée!"
La Fraipe tournait les talons et suivait le droïde qui avait déjà quelques mètres d'avance alors que la gaienne lui souhaitait à son tour une bonne fin de journée.

Le droïde avança rapidement dans les couloirs du palais et amena la Fraipe au sous-sol où se trouvait les bains. Celle-ci sans se posait de question pénétra dans la partie réservée au homme et trouva Shub endormi dans un bain encore fumant et noir de crasse :
"SHUB!"hurla-t-elle.
Elle l'appela plusieurs fois et attendit qu'il sorte de son profond sommeil.
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MessagePosté le: Lun Mai 29, 2006 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Les rayons du second soleil se frayèrent un chemin à travers les interstices laissés par les lourds rideaux écarlates de la chambre, baignant le fin visage de la tendre Namnetia d’une lueur chaleureuse. La jeune Historienne poussa un long soupir langoureux, et se redressa en s’étirant comme un chat, sa couette brodée révélant progressivement sa peau soyeuse comme du lait, dans un froissement interdit. La nuit avait été bien mouvementée, avec la danse du soleil qu’avaient impitoyablement interrompu le fracas tonitruant entourant le vol des cawètes gaiennes, et les échos palpitants de la folle poursuite qui s’en était ensuivie.

Namnetia cligna des yeux plusieurs fois et aperçut soudain Bonita allongée paisiblement à ses côtés, dans son plus simple apparat de danseuse du ventre. Ses joues se colorèrent et elle propulsa d’un coup de pied précipité la machine ultime hors du lit, avec un cri féroce : «
Bonita, satané robot! Que fais-tu donc dans ma couche ? ».

La jolie danseuse secoua la tête tout en déliant ses membres engourdis. «
Pté z’êtes pas du matin, vous… Shadow s’est barricadé dans la taverne, et j’ai pas pu rentrer dans mon tonneau… Fallait bien qu’j’dorme quelque part, nom d’un blub ! », maugréa-t-elle.

La divine Historienne renifla de mépris contenu et se leva, les flèches dorées de l’astre gaien glissant amoureusement sur son corps sculptural. Après une courte réflexion, elle lança un peignoir à la danseuse («
enfile-le ! ») puis se vêtit elle-même d’une courte robe diaphane. « Ta présence m’a stressée, accusa-t-elle. On va aux bains, et tes softs de massage ont intérêt à être au point, parce que sinon je te jure que même le grandiose seigneur Spartan n’aura pas assez de boulons pour te réparer quand j’en aurai fini avec ta pitoyable carcasse ! ».

Les deux demoiselles s’acheminèrent donc à petits pas vers les salles de baignade, provoquant une bonne dizaine de syncopes parmi les gardes assez audacieux pour tenter de percer du regard, à la dérobée, les secrets de la robe quasi-transparente de l’Historienne. Arrivées aux salles d’ablution, une déception de taille les accueillit, une pancarte holographique proclamant sans pitié la fermeture temporaire des bains dames pour rénovation complète.

« SHUB ! »

Une voix aigue les sortit de leur triste torpeur. Curieuse, la sulfureuse Namnetia passa la tête chez les bains hommes, et fut surprise d’y trouver dame Fraipe, qui s’égosillait sans succès à tenter de réveiller une grosse bête poilue.
« Les mystères de Gaia », pensa un bref instant Namnetia, avant de s’enquérir d’une voix mélodieuse de la situation.

«
Ah Historienne ! Je tente de réveiller le seigneur Shuba.K qui croupit dans son bain tourbeux, mais les événements de la nuit semblent l’avoir épuisé au-delà de tout réveil » raconta-t-elle, avec une petite note de dépit dans la voix. Elle se saisit mécaniquement du bocal d’olives que le roi Corse chérissait et se mit à en grignoter une par inadvertance.

La Fraipe : Shocked

«
Dans ce cas, gente dame, verriez-vous un inconvénient à ce que nous nous baignassions en ces lieux ? Je suis lasse des bêtises de mon robot, et je vous avoue qu’un bain brûlant me serait grandement réparateur, s’exclama la timide archiviste. Par ailleurs, si vous souhaitez vous aussi profiter des services de ma nouvelle masseuse, je serais fort heureuse de vous confier à ses mains expertes », ajouta-t-elle, guillerette.

Elle fit sans attendre tomber sa robe et s’avança lentement dans les bains fumants, s’immergeant complètement avec un soupir ravi. La vapeur de l’eau l’auréola de fines gouttelettes bleutées, des bulles de savon rose-vert se mirent à rebondir paisiblement sur son visage mutin. La thérapeute Bonita commença sans attendre à palper subtilement ses épaules tendues, dans un mouvement circulaire d’une infinie douceur, et la fragile historienne se laissa aller sous la délicieuse sensation de ce massage divin.

« Euh », fit Dame Fraipe, rouge comme une pivoine devant l’étreinte sensuelle des deux demoiselles. Puis elle lança un regard suspicieux au roi des Soupex, qui ronflait avec bonheur dans son eau boueuse. « Hm » argumenta-t-elle avec un hochement indécis de la tête. « Bah », conclut-elle en haussant les épaules dans un joli mouvement.

La porte s’ouvrit soudain, et le seigneur Litost fit irruption, les yeux gonflés de fatigue, la bouche grande ouverte dans un bâillement gigantesque, ceint d’une large serviette de bain, une petite fiole à la main.
« Pté c’te mirabelle… » grogna-il en s’avançant vers l’eau clapotante, se grattant une barbe naissante qui ne lui allait décidément pas.

Shub : ZzzzzZzzzzZzzz
La Fraipe : ahem Embarassed
Litost (regardant le couple enlacé) : Shocked
Namnetia : Shocked
Bonita (apercevant Litost) : un massage boss ?
Litost : Heart
Namnetia (se couvrant la poitrine) : KKKYYYYYAAAAAAAAA !
Shub (émergeant) : Hein ? Quoi ? Noooon pas mes olives, j’avoue, c’est pas moi, c’est Royal ! Ah ?
Shub (réveillé) : Shocked

Une première savonnette fusa dans l’air et atteint le Shub à la tempe ; une seconde s’envola dans un arc gracieux vers le seigneur Litost et atterrit dans sa bouche encore bée du fabuleux spectacle qui lui avait été offert. « Dehors, bande de pervers !!! » cria la belle Historienne, qui s’enroula vivement dans sa robe abandonnée et fit pleuvoir une tornade de savonnettes virevoltantes vers les deux seigneurs ahuris, qui se hâtèrent fébrilement de sortir de cet enfer parfumé.

Ils se retrouvèrent tous deux dans le couloir sous l’œil ébaubi d’un garde qui s’appelait Roger et d’un autre nommé Jean-Jacques.
« NOM D’UN BLUB ELASTIQUE », rugit Litost à la porte close. « LOTIST !!! Rends-moi mes olives, voleur ! » apostropha le Wookie dans un réflexe fulgurant.

Interdit, Litost se retourna vers le poilu.
« T’es qui, toi, demanda-t-il en jaugeant son vis-à-vis d’un regard ténébreux.
- Je suis Shuba.K, Roi des Soupex, Eleveur de grandioses olives, annonça le Wookie avec une fort digne contenance.
- Seigneur Shub ! s’exclama Litost, soudain joyeux. Quel plaisir d’enfin vous rencontrer en personne ! Vous venez encore me négocier un taux à la mords-moi-la-cawète, j’imagine, ajouta-t-il dans un grand éclat de rire malicieux. Passons donc des vêtements et venez donc me conter vos aventures autour d’un bon café bien sombre », enjoint-il pour finir, toute sa bonne humeur retrouvée. Mais alors qu’ils allaient enfiler de légères tuniques gaiennes, la porte s’ouvrit, livrant passage à une dame Fraipe toute déboussolée de ce tumultueux intermède.

La Fraipe : Shocked
Litost : Cool
Shub : Cool
La Fraipe (s’enfuyant dans le couloir) :
KKKYYYYYAAAAAAAAA !

Ils haussèrent les épaules et finirent d’enfiler leurs vêtements, puis s’acheminèrent vers le patio, tout à leur discussion alimentaire ; de loin, le petit robot acquis à la cause shubakienne hocha le chef, et prit une autre direction, apparemment muni d’ordres secrets.

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I hear the silence preaching my blame.
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shiva
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Inscrit le: 03 Juin 2006
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MessagePosté le: Dim Juin 04, 2006 10:41    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant que tous ces évenements se déroulaient, Une petite navette entra dans l'atmosphère gaïenne. Les réacteur sublumuniques avaient du mal à lutter contre la force de gravitation de la planète, qui était deux fois plus importante que sur Corupty V.

Seigneur, les boucliers risquent de céder d'une minute à l'autre si nous continuons de foncer vers la planète à toute allure!

Shiva et son commandant Roger étaient venus en visite chez les Gaia et ils ne voudraient jamais rater l'occasion de visiter cete planète à la réputation aussi importante. Mais tout ne se passait pas comme prévu...

-Ce n'est pas normal, ce vieux vaisseau pourri n'a jamais atteint cette vitesse!
-Euh... Seigneur je crois qu'on s'est trompés dans les ordres du tableau de bord lorsque nous avons franchi la zone de naviguation Gaienne

Ils regardèrent l'écran où s'inscivaient des caractères en gras:

ORDRE DE CRASH ENCLENCHE

Les deux acolytes se regardèrent, la sueur au front, le pouls et la tension augmentaient, ainsi que les pulsasions cardiaques, puis ce fut la panique. Ils embarquèrent dans les navettes de secours, embarquant leurs précieuses provisions telles que les bières, les whisky et les smurgls. Quelques secondes plus tard, les navettes furent lâchées dans les cieux Gaiens et entamèrent leurs descente, formant une lueur dorée et suivies d'un nuage de fumée.

Alors que le vaisseau s'était crashé dans une zone plus au sud, les navettes atterirent en plein centre ville et formèrent un cratère dans une ruelle de la cité. Une troupe de badauds se rassembla peu à peu et se demandèrent qui étaient ces hommes étranges chargés d'alcool et de nourriture peu commune.

Et bah, on l'a echappé belle commandant! Où sommes nous?
-Au lieu de se poser des questions, nous devrions filer en vitesse avant que les gardes arrivent et ne nous mettent à l'ombre.

Ils évoluèrent dans les avenues, les marchés, les places et les batiments Gaiens, tous plus beaux les uns que les autres. L'architecture trés ancienne et magnifiquement réalisée n'interessait pas Shiva qui se dirigea vers un pub à l'apparence plus qu'attirante.

Seigneur, il vaut mieux pour nous d'aller voir les dignitaires de la planète au lieu de commencer à faire la fête!
-Ooooh, va au diable, toi et tes sermons! Il y a ici une liste d'alcools exotiques trés interessants...

Consommations du Pub "à la cawète riante"

I) spécialités

Nous informons notre aimbale clientèle que suite au vol honteux de cawètes nos spécialités sont actuellement indisponibles. Nous nous excusons pour les désagréments occasionés.
-Cawète aromatisée tequila: 1,35 pièces d'or [plus de stock]
-Cawète mignonne à la liqueur de cerise: 2,50 pièces d'or [plus de stock]
-Cawète garnie à la menthe aromatisée grog: 2,55 pièces d'or [plus de stock]

II)Consomations habituelles

-Bière pression: 1 pièce d'or
-Whisky de provenance Scotland, galaxie 3: 1,50 pièces d'or

La liste s'allongeait, plongeant Shiva dans un rêve eveillé. Il ne savait pas ce qu'étaient des cawètes, mais il s'en fichait car il pensait qu'il n'aurait pas aimé et il s'interessait aux autres alcools.

Malheureusement il fut reveillé par un messager venant lui apporter un message:

Vous vous nommez bien Shiva?
Oui c'est bien mon nom. A qui dois-je l'honneur?

L'homme tira une lettre de son sac et la tendit à Shiva, qui la lut à haute voix.

Cher Shiva,

J'ai appris que tu étais venu nous rendre visite, c'est trés gentil à toi mais tu auras pu t'empêcher de démolir le ministère galactique suite à ton crash. Je suis logé au palais du conseil gaien, tu peux venir faire la connaissance de quelques personnages importants de cette planète, mais tu ne me verras peut être pas car j'ai des affaires importantes à régler.

Cordialement,
La Fraipe.

PS: Tu es peut être au courant du vol des cawètes, nous avons identifié le voleur, c'est royal.


Shiva se gratta la tête, en se demandant pourquoi ils vouaient un tel culte à ces "cawètes". Mais il avait trop mal à la tête pour réflechir, et il se mit en route vers le lieu-dit, accompagné de Roger qui lui aussi était fasciné par la beauté des lieux.

Quelques kilomètres plus loin, ils arrivèrent devant le palais rayonnant de beauté, qui faisait le double de l'ambassade des légions ardentes. Roger était terrifié à l'idée qu'un peuple ai pu à lui tout seul élever de si grands monuments tels que la bibiliothèque, l'institut national de cawètes ou ce palais des conseilles gaiens.

Ils sonnèrent à l'imposante porte, et un droide leur ouvrit.

Bonjour messieurs. Que venez vous faire dans ce palais?

Shiva pensa que même aprés le vol de ces "cawètes" la securité n'était toujours pas optimale, mais il se garda d'en faire part au droide.

-Je suis Shiva, en visite sur la planète gaienne. Une reporter nommée La Fraipe m'a proposée de venir ici, alors j'ai suivi son conseil.
-Dame La Fraipe est occupée à chercher un de ses amis, elle ne pourra pas encore vous reçevoir, mais vous pouvez tout de même visiter le palais et faire la connaissance de quelques personnalités. Veuillez me suivre je vous prie.

Les trois personnages traversèrent les jardins, les arcades, les terrasses qui possédaient le même style que le reste des bâtiments gaiens mais en beaucoup plus peaufiné, avec une précision remarquable.

La construction, la décoration, l'entretien et la restauration ont dû fournir un travail titanesque à cette alliance. Je dois bien avouer qu'il n'y a pas que leurs alcools qui présentent un interêt. Pensait Shiva.

Quelques couloirs plus loins le droide salua Shiva et son commandant, puis fila vers un couloir adjacent. Enfin seuls, les deux comparses continuèrent vers le coeur de palais lorsque ils entendirent un cri:

KKKYYYYYYAAAAAAAAA!!!

Des bruits de pas légers mais vifs approchèrent et une silhouette apparut au de l'étroit passage reliant les chambres et les pièces entre elles. La silhouette se rapprocha et culbuta Shiva en pleine poitrine.

Hé mais c'est La Fraipe!

La Fraipe se releva et prononça des paroles incompréhensibles pour Shiva:

Cawètes, olives! Cawètes, olives! Ga!
-Et ben dis donc t'as dû prendre un sacré coup sur la tête! Attends j'vais arranger ça.

Shiva donna une claque à La Fraipe qui revint à elle. Elle sourit en le voyant.

Tiens Shiva! Tu es passé alors! Tu as loupé beaucoup de choses, on a attrapé le voleur de cawètes!
-Euh c'est génial mais c'est quoi des cawètes? Et pourquoi tu délirais il y a quelques secondes?
-Ce sont des aperitifs indispensables pour les Gaiens, et Royal a voulu renverser l'utopia gaia en nous volant ces précieux mets. Shub, un ami éleveur corse, a été accusé à tort mais il a été lavé de tous soupçons. Je l'ai cherché et aprés quelques évenements et bien euh je l'ai trouvé. Mais aprés j'ai été depassée par ce qui a suivi et je me suis enfuie en hurlant.

Ils papotèrent longuement sur des sujets tels que la cité, l'architecture, l'usine d'olives de Shub, les épisodes de la nuit dernière... Puis Shiva demanda où était maître Solman.

A vrai dire je ne sais pas trop, il a dit qu'il avait des affaires urgentes à traiter alors je l'ai laissé partir pendant que je suis allé chercher Shub.
-Et si nous nous mettions à la recherche de Solman? J'aimerais bien palabrer avec lui à propose de commerce, car sur ma planète natale il existe d'autres apéritifs, les smurgls, et en faire un commerce serait trés interessant.
-Et bien soit! Allons y! Il me tarde de quitter ce palais pour changer un peu d'air.

Ils sortirent du bâtiment pour commencer leurs recherches lorsqu'ils se rendirent compte que Roger avait disparu.

[hrp]Voilà je viens m'incruster dans l'histoire^^. Tiens, mais y'a ShubaK! ça va vieux? Tu joues toujours à Bite Fight?[/hrp]
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Solman
Ancien de la Plaine des Richesses
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MessagePosté le: Mer Juin 21, 2006 2:33    Sujet du message: Répondre en citant

Solman sentait poindre l’embarras chez son invitée qui prit congé avec une moue perceptible. Ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait au seigneur absourate de lui expliquer que la garde impériale avait laissé Royal prendre la poudre d’escampette, mais… comment dire. Non pas que l’image festive et légère de Gaia l’indispose, au contraire, mais laisser entendre que l’auteur de ce crime de lèse-cawète ait pu s’échapper… brrr des frissons parcouraient l’échine de Solman. Il en pompait d’être entouré d’incapables mollusques décérébrés qui se plongent à longueur de journée dans quelconques alcools anisés. Furibond, il allongea la foulé pour débarquer comme un éclair devant la porte du commandant de la garde impériale. Sans prendre la peine de frapper il entra rageur dans la pièce cossue puis claqua violemment le battant derrière lui.

[A la demande de Famille de France, un léger intermède remplace la scène qui suit. Imaginez la chair sanguinolente et les yeux exorbités de terreur des pauvres gardes en face de l’ouragan absourate… non, non sérieusement il faut préserver nos prudes lecteurs.
Baissons donc le voile, rose avec des fleurs de préférence… soyons fous rajoutons quelques cœurs pour harmoniser le tout… Hum, je vois quelques airs bougons dans le public : excès de voyeurisme ? Soit, pour satisfaire tout le monde je laisse le son (les idiots, alors qu’il s’agit d’un texte écrit).

Au fait je ne vous ais pas raconté ce qui m’est arrivé dernièrement ? Je me promenais tranquillement sur un sentier, croisant coquelicots et papillons avec de magnifiques ailes oranges et blanches. L’air était frais et parfumé… bref un moment d’évasion comme on les aime. La tête dans les nuages, je fut surpris par une marmotte qui me coupa l'herbe sous les pieds et détalla vers une cabane en contrefort de la vallée. Intrigué je m’approchai et lançai un regard curieux à l’intérieur. Et bien que vous le croyez ou non les marmottes mettaient le chocolat dans le papier alu et…

Ah, j’apprend que le seigneur Solman a fini de passer à savon le commandant de la garde impérial… reprenons le cours de l’histoire]


Hirsute, le seigneur absourate se dirigea vers la salle d’hygiène pour se débarbouiller. Il plongea ses mains dans l’eau d’un récipient décoré de fines lames dorées, inonda son visage et posa un regard dépité sur le miroir réfléchissant (ndla - eh oui Gaia intellectualise tout). Après une longue minute de vide et de silence, il reprit ses esprits et s’éloigna de la pièce. Encore dans ses pensées, Il s’écroula soudainement comme une masse sur le sol carrelé. A ses cotés gisait un objet glissant vite identifié : une savonnette d’origine inconnue.
Groggy, Solman secoua sa tête. De nouveau alerte il se leva grognon. Débarquée de nulle part Bonita l’observait dans un grand silence, hochant sa caboche de manière énigmatique. L’archiviste posa des yeux menaçants sur l’impudent robot qui répondit d’un regard boulonné. Le silence était de plus en plus lourd. L’affrontement continuait. Encore.
Vide.

« Merde, je sais même pas pourquoi je rentre dans ce jeu stupide » s’invectiva Solman furibond.

Il passa furieux sans un regard devant le robot qui continuait à le dévisager, le sourire jusqu’aux boulons. Ses pensées revinrent vers son invitée. Quelques heures plus tôt, il s’était entretenu avec le chancelier Deckard au sujet d’une future intégration de la grande herboriste dans les rangs de l’alliance. Il était évident qu’elle correspondait parfaitement à la philosophie de Gaia. Solman avait vendu de manière très pragmatique sa proposition au grand chef binaire amateur de boules, mais avait gardé pour lui ses raisons disons… plus personnelles. Encore une fois son esprit commença à vagabonder. Et encore une fois il se retrouva affalé sur le sol. Il y a des jours comme ça où le monde semble tourner de travers. Mais cette fois il fut tout heureux de tomber sur la silhouette gracile de Dame La Fraipe. Il se dépêcha de tendre la main pour l’aider à se relever. Elle l’accepta mécaniquement, le regard perdu. Solman aperçut les seigneurs Litost et Shub s’éloigner un peu plus loin, hilares comme ils ne semblaient l’avoir jamais été. Interloqué, son regard se posa de nouveau sur le doux visage qui lui faisait face.

« Venez chère amie, allons nous promener, le temps est magnifique. Il faut que je vous entretienne d’une chose importante » lança t-il tout en se demandant ce qui avait bien pu se passer en son absence… il y a vraiment des jours comme ça où on se préfèrerait bonnet comme un Macello.

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