La Société - Partie III

[BesTioLe]

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Je me permet de vous redonnez les liens des précédents, ayant laissé tombé un petit bout de temps, mais surtout ayant modifié certains passages des 2 premières parties

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La Société - Partie III

De retour chez lui, le corps de Zyle fut à nouveau prit de tremblements, que l’implant avait eu peine à cacher lors de ses diverses présentations, notamment à la Société de Défense Civile. Zyle connaissait les raisons de ces symptômes. Son corps était désormais trop dépendant de la drogue et les quelques jours sans cette fameuse KanDja se faisaient violement sentir. Dans l’esprit de l’implant, cette cause était inconnue. Mais Zyle pouvait déjà le sentir fureter, explorer sa mémoire pour essayer de comprendre. Il ne tarda pas à en trouver la raison, malgré les efforts développés par Zyle pour l’en empêcher. A chaque fois qu’il s’insinuait dans les méandres de ses pensées, Zyle en ressortait plus fort, plus apte à le bloquer, à se battre contre l’implant, à le repousser. Mais il était encore loin d’y arriver, car ce dernier développait chaque fois une nouvelle technique pour parer celle de Zyle.

Les cachets de drogues étaient en quantités suffisantes pour qu’il puisse combler le manque. L’implant en avala trois, et s’assit sur le canapé du salon. Le chat de Zyle, Chat-Teigne, en aurait tout de suite profité pour venir se coucher sur ses jambes, sans manquer d’y planter ses griffes auparavant. Mais l’animal avait du sentir le changement. Depuis l’opération, il le voyait traverser l’appartement sans jamais venir se frotter à son maître.
Zyle commençait à ressentir les effets de la KanDja. Des formes apparaissaient et disparaissaient sur le plafond, comme autant d’étoiles s’éloignant et se rapprochant à une vitesse folle. Elles se réunissaient parfois pour former d’immenses galaxies tournant de plus en plus vite pour devenir une sorte de puit sans fond, de vortex terrifiant, égal à ceux des cyclones ravageurs de Jupiter. Zyle ne sentait plus son corps. Il se trouvait comme en apesanteur, flottant au milieu du salon, sous le regard indifférent de Chat-Teigne. Ses membres disparaissaient eux aussi, en commençant par les extrémités. Ses doigts s’évaporaient en de minces filaments brumeux, venant compléter les galaxies de plus en plus nombreuses, qui l’entouraient désormais, étouffantes par leur luminosité.Quand son corps ne se limitait plus qu’à une simple forme ovale, l’appartement reprit sa forme réelle, et la force avec laquelle il vint s’écraser sur son canapé lui fit perdre connaissance.

Lorsqu’il se réveilla, il eu la brève sensation de pouvoir récupérer le contrôle de son corps. Il se trouvait au même endroit, avec un poids sur l’estomac. Ses membres réagissaient à sa demande, bien que sa tête lui faisait encore atrocement mal. Il avait la désagréable sensation que quelqu’un s’amusait à lui enfoncer une aiguille jusque dans le nerf optique.
Il resta étalé ainsi un bon moment. Il sursauta lorsque la masse sur son ventre se mit à ronronner. Chat-Teigne, aussi surpris que lui, se leva et parti d’un bond vers la cuisine, miaulant son repas. Zyle ne comprenait pas ce qu’il se passait.Ses membres bougeaient lorsqu’il les commandait. Une impression de liberté l’envahit soudainement, et se prit à espérer que rien de tout ça n’ait jamais eu lieu. Il aperçu un hologramme publicitaire s’arrêter quelques instants à sa fenêtre, vantant les mérites des derniers yeux en cristal Optilus1.24.
Il regarda l’horloge pour se rendre compte avec horreur qu’il était resté ainsi plus de trois jours. Il n’osa pas toucher sa nuque, redoutant d’y trouver la cicatrice prouvant son opération. Ses doigts vinrent néanmoins effleurer sa première vertèbre, recouverte d’une peau rose et neuve identique à celle d’un nourrisson. L’implant était donc bien là, mais il ne sentait plus sa présence. Il alla nourrir le chat machinalement, son esprit analysant les événements de ces derniers jours. Sa tête lui tournait, et il du s’assoire à plusieurs reprises pour éviter de tomber. Se pourrait-il qu’il ait rêvé ? Se pourrait-il que son dernier shoot l’ait cloué chez lui trois jours durant ?

Une diode clignotait frénétiquement sur son bureau, annonçant la réception de messages sur le canal privé. Son chef cherchait à le joindre désespérément, car on avait besoin de lui au labo. Un autre message était de son médecin, venu prendre des nouvelles, car les 96 heures nécessaires à une stabilisation de son état après une opération de cette envergure étaient passées. Zyle relu ce dernier message, en ignorant les autres. Il avait donc rêvé. Il était rentré chez lui après l’opération, s’était fait un shoot de toxicomane, et n’avait pas décollé. Rien d’étonnant alors à ces vertiges si son corps n’avait rien reçu comme nutriment à part de la KanDja. Il ne voulait pas se faire de faux espoirs, ses expériences passées lui avait appris à mesurer ses pulsions face aux déceptions suivants généralement ces instants d’euphories précipités. Mais il avait beau y songer encore et encore, il ne voyait pas d’autre explication que celle-ci. Un rêve. Un putain de rêve, rien de plus. Il se prépara en hâte, avala un bon repas et quelques amphés, et se dirigea vers le labo. Il avait des tests à faire sur ses nouvelles capacités.
En sortant de chez lui, il ne pu s’empêcher de chantonner, observant comme si c’était la première fois sa rue et ses passants, dévorant chaque mètre du trajet. L’avenue sur laquelle il débouchait était pourtant semblable à toutes les autres. L’éclairage artificiel respectait le fuseau horaire avec précision, pour ne pas décaler les habitants des Tours-Villes et ceux de l’extérieur. Les passerelles se croisaient et s’emmêlaient au dessus de sa tête jusqu’à perte de vue. Les hologrammes publicitaires le traversaient, douce sensation rappelant une brise légère au contact de sa peau, dressant les poils lors de leur passage. Les amphés couraient dans ses veines, ne faisant qu’attiser sa bonne humeur. Il rejoignit finalement son labo au pas de course, trop pressé de commencer ces tests.




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Je ne cherches les louages de personne, mais plutôt les critiques. Je suis loin de pouvoir égaler certaines plumes gaiennes, aussi je voudrais quelques commentaires constructifs ou non, sur ce qui ne plait pas
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[Nnevlon]

Hum...bon alors je range mes compliments....
je laisse les autres parler, n'ayant aucune compétence dans ce domaine.
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[Litost]

Ben moi j'aime toujours autant, le texte est toujours aussi bien rythmé, et les idées s'entrechoquent agréablement, avec des aller-retours de plus en plus brusques entre mondes réels et virtuels. J'attends évidemment la suite avec beaucoup d'impatience

Quoi? Des critiques? Hm. Ca manque de TSS TSS DES ENFANTS NOUS LISENT, VOYONS.
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I hear the silence preaching my blame.